On croyait que l’incendie était maîtrisé, et il repart de plus belle. Le syndicat professionnel de la force publique réclame en effet les démissions des ministres de la Défense (Déi Gréng) et délégué à la Défense (Déi Gréng). De plus, ce même syndicat demande la révocation du chef d’état-major de l’armée avec effet immédiat.
Bras de fer avec la sphère politique
C’est toujours le dossier qui concerne Christian Schleck qui est au cœur du conflit. Pour rappel, vice-président du SPFP et président du syndicat de l’armée (Spal), le militaire avait mené une charge contre l’armée luxembourgeoise en y dénonçant des manquements lors d’une assemblée de son syndicat en mai dernier. Responsable d’un bureau de recrutement, il est ensuite visé par une mutation, qui est perçue comme une sanction de la part des syndicats.
Un bras de fer avait alors été entamé avec la sphère politique et la démission du demandée, en vain. Par ailleurs, les syndicats ont aussi décidé de déposer une plainte auprès de l’Office international du travail à Genève. Un geste voulu comme un signe d’apaisement de la part du
Alors que, selon le syndicat professionnel de la force publique, de nouvelles incertitudes planent quant à la liberté syndicale dont pourra jouir Christian Schleck dans ses nouvelles fonctions au sein de la Défense, mais aussi au regard de ce qui est vu comme «de graves dysfonctionnements», décision a été prise de demander que le chef d’état-major soit démis, que les deux ministres démissionnent et qu’une commission d’enquête parlementaire soit constituée. La plainte suspendue va être, pour sa part, bel et bien introduite à Genève.