Pour Joëlle Welfring, les entreprises qui veulent s’installer au Luxembourg «doivent innover», et même «aller au-delà des standards». (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Pour Joëlle Welfring, les entreprises qui veulent s’installer au Luxembourg «doivent innover», et même «aller au-delà des standards». (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

En récupérant en cours de mandat le portefeuille de l’Environnement, Joëlle Welfring est en «mission» pour réaliser la transition écologique du pays. Celle-ci devra se faire en bons termes avec les entreprises, sans les décourager avec des perspectives austères. Mais en prenant bien en considération l’environnement du pays et ses ressources limitées.

Votre prédécesseur au ministère de l’Environnement, (déi Gréng), avait, dans les milieux entrepreneuriaux, la réputation de ne pas être business-friendly. Voulez-vous développer une image plus favorable auprès des entreprises?

 «Je ne veux pas dire que c’est une image que je soigne. Mais j’ai mon vécu professionnel. J’ai commencé à travailler au Luxembourg avec des PME du secteur de l’artisanat – des artisans qui travaillaient le bois ou le métal. Je devais les aider à recourir à des technologies plus respectueuses de l’environnement, à comprendre les difficultés de mise en œuvre de la loi commodo de l’époque, à trouver des solutions techniques pour qu’ils puissent faire leur métier tout en respectant la législation environnementale.

Vous avez aussi travaillé auprès du Centre de recherche public Henri Tudor…

«Pendant 15 ans. Nous menions des projets de recherche et d’innovation avec les entreprises, qu’elles soient du secteur de l’industrie manufacturière, des technologies de l’information ou de la mobilité. Et c’est un travail que j’aime beaucoup: essayer de trouver de bons matchmakings entre les chercheurs et les besoins des entreprises, les mettre en contact et démarrer les projets de recherche qui sont utiles. C’est comme cela que je travaillais, et j’espère continuer dans cette veine.

Ce n’est pas un manque de volonté d’accueillir des entreprises. La réalité est que nous sommes dans un pays qui a des ressources limitées au niveau hydrique.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Ces dernières années, des projets d’installations d’entreprises industrielles – Knauf, Fage – se sont conclus par des échecs. Auriez-vous été plus favorable à leur installation?

«Ce n’est pas un manque de volonté d’accueillir des entreprises. La réalité est que nous sommes dans un pays qui a des ressources limitées au niveau hydrique. Nous sommes sur une ligne de partage entre deux bassins versants de la Meuse et du Rhin. Par conséquent, à part les quelques kilomètres de la Moselle, nous avons des ruisseaux de petite taille et des ressources hydriques très limitées. Il n’y a donc pas beaucoup de marge pour absorber des intrants importants, que ce soit au niveau des eaux usées ou de la température. Les ressources au niveau de l’eau potable sont limitées aussi. Cela fait quelques années que, tous les ans, nous sommes presque dans une situation de sécheresse. Or, la Fedil sait tout cela.

Les émissions dans l’air ne sont-elles pas aussi plafonnées par une directive européenne?

«Oui. Et nous sommes juste au-dessous pour la plupart des seuils qui existent. Ainsi, un seul nouvel arrivant peut nous placer si proches de la limite que nous n’aurions à l’avenir plus le droit à aucun écart. Même les entreprises déjà présentes dans notre pays, qui pourraient vouloir développer leur production, seraient alors limitées. C’est une réalité à laquelle nous devons faire face.

Nous ne pouvons pas imaginer déployer un site de production fortement consommateur en ressources.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Sachant cela, accueillir de nouvelles entreprises sur notre territoire reste-t-il possible?

«Cela ne veut pas dire que rien n’est possible. Mais nous ne pouvons pas imaginer déployer un site de production fortement consommateur en ressources. Nous devons faire des efforts supplémentaires, car, à ce niveau, nous sommes plus limités que d’autres pays plus grands.

Mais quels types d’industries pourraient convenir à ces critères très exigeants?

«Ce n’est pas à moi de décider quels types d’entreprises s’installent ici. Mais n’importe quelle entreprise qui arrive ici doit tenir compte des ressources dont nous disposons. On peut aussi en faire une opportunité pour dire ‘innovons’. Les entreprises qui veulent s’établir au Luxembourg doivent innover et aller au-­delà des standards.

La question à se poser est donc: l’entreprise a-t-elle un projet de gestion énergétique qui est bien pensé? Les entreprises qui veulent s’implanter au Luxembourg doivent être prêtes à aller au-delà du strict minimum au niveau de la performance environnementale. Plus elles sont ouvertes à réutiliser certaines matières, à être extrêmement efficientes en énergie et à miser sur des énergies renouvelables, plus ce sera facile, et plus nous serons flexibles dans le choix de l’endroit où elles pourront s’implanter.

Les entreprises qui veulent s’installer ici doivent être attentives à notre réalité, et ceci très en amont de leur processus de décision.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Comment l’État peut-il améliorer ce processus d’accueil et permettre aux entreprises de bien connaître les exigences environnementales auxquelles elles doivent répondre?

«Il y a une prise de conscience beaucoup plus accrue depuis quelques années, du fait, peut-être aussi, de projets comme Knauf ou Fage. Du travail a été effectué entre les différents départements étatiques. Car c’est à nous d’être transparents là-dessus, c’est très important: les entreprises qui veulent s’installer ici doivent être attentives à notre réalité, et ceci très en amont de leur processus de décision. En parallèle, c’est à nous, avec le ministre de l’Économie, de les motiver à s’adapter à ces contraintes.

Justement, comment motiver ces entreprises?

«Il faut que le changement fasse envie. Si nous essayons d’imposer, de donner une image austère de l’avenir, cela ne donnera envie à personne et ne fera pas avancer notre société d’un iota. Nous déployons donc un cadre qui encourage les bonnes habitudes et qui favorise l’adoption de ces bonnes pratiques de la manière la plus facile et la plus agréable possible.

Mais de nombreuses voix s’élèvent pour critiquer les procédures trop longues et trop complexes auxquelles doivent faire face les entreprises qui veulent s’installer au Luxembourg. Envisagez-vous de les simplifier?

«C’est un travail continu que j’avais déjà entamé avec mon équipe à l’Administration de l’environnement. Si on prend l’exemple de la loi commodo, elle s’accompagne d’un règlement grand-ducal sur la nomenclature – c’est une liste d’activités pour lesquelles on doit disposer d’autorisations et respecter certaines règles. Cette liste compte environ 700 entrées – c’est très long.

Nous avions déjà essayé d’alléger cette liste, en nous demandant: quelles sont les activités qui nécessitent d’être soumises à un régime d’autorisation individuelle? Est-ce quelque chose d’onéreux non seulement pour les entreprises, mais aussi pour l’équipe qui doit gérer ces dossiers, étant donné que nous avons aussi des ressources limitées dans les administrations? Donc nous avons enlevé de cette liste les activités pour lesquelles une autorisation individuelle ne nous apparaissait pas nécessaire. Et nous les avons encadrées par des règles plus générales. Avec mon équipe, nous essayons de construire cette démarche à partir de cette expérience et de l’étendre à d’autres domaines.

Le «data center» de Google vous paraît-il être un projet adapté au Luxembourg?

«Dans l’absolu, pourquoi pas? Il y avait du potentiel pour développer des concepts énergétiques efficaces. Mais ce n’était pas défini jusque dans les moindres détails. Nous n’avons pas été confrontés à un dossier de demandes que nous aurions pu évaluer correctement.

Si l’on regarde les deux derniers projets, ce ne serait pas correct de dire que c’est à cause de l’État, qui aurait refusé de donner une autorisation. Que ce soit Knauf ou Fage, aucun des deux n’a jamais dépassé le stade de l’instruction de la demande.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Le risque n’est-il pas, en refusant l’implan­tation de certaines industries, que celles-ci s’installent aux frontières du Luxembourg et que l’impact environnemental soit similaire, mais sans gain économique?

«C’est un risque qui existe. Mais, si l’on regarde les deux derniers projets, ce ne serait pas correct de dire que c’est à cause de l’État, qui aurait refusé de donner une autorisation. Que ce soit Knauf ou Fage, aucun des deux n’a jamais dépassé le stade de l’instruction de la demande. Ce ne sont donc pas des refus explicites qui ont été décidés. Ces projets se sont arrêtés à des étapes de procédure bien plus en amont.

Le Luxembourg, malgré ses efforts et l’argent investi dans les infrastructures, ne parvient pas à rattraper les impacts négatifs que la croissance économique et démographique a sur l’environnement, notamment la biodiversité, et le climat. Poursuivre avec un tel modèle économique n’est-il pas une fuite en avant?

«C’est une question très intéressante. Il y a du vrai là-dedans. Il faut continuer à développer des idées. Mais c’est un projet sociétal, culturel, qui doit être développé non seulement au niveau gouvernemental, mais aussi avec les communes, la population, la société dans son ensemble.

Mais quels sont les éléments mis en place pour évoluer d’une manière plus holistique?

«De nouveaux plans sur la gestion de l’aménagement du territoire sont en développement avec mon collègue, le ministre (déi Gréng). Ce sont des projets très importants qui permettent d’imaginer notre territoire, nos centres-villes, nos villes, nos villages, nos développements urbains dans les 10 ou 20 prochaines années.

Et il faut trouver des solutions sur les concepts de mobilité, ce que nous faisons avec le ministre (déi Gréng). Car la mobilité n’est pas un besoin en soi, elle vient des distances entre l’endroit où l’on vit et celui où l’on travaille. Il faut donc essayer d’organiser notre territoire le mieux possible pour pouvoir concilier les deux. Enfin, à l’avenir, freiner les émissions polluantes ne suffira pas. Il faut les capter, donc organiser des puits de carbone. En développant une loi sur la protection des forêts, l’idée est de protéger cette ressource dont nous aurons cruellement besoin à l’avenir.

Ce sont des changements auxquels nous devons faire face, mais qui peuvent et qui doivent faire envie.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Nous essayons ainsi de travailler par petits pas, en faisant le nécessaire en matière de sensibilisation et de communication pour que les gens aient envie de se projeter. Ce sont des changements auxquels nous devons faire face, mais qui peuvent et qui doivent faire envie.

Gardez-vous l’espoir d’atteindre les objectifs fixés dans l’accord de Paris, à savoir une réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030?

«Ah oui, il faut! Si je n’avais pas bon espoir, je ne devrais pas faire ce travail. Je suis d’ailleurs très contente de la décision qui a été prise au niveau du Conseil européen des ministres de l’Environnement (sur la fin de la vente des voitures thermiques, ndlr), car ce sont des instruments qui vont au-delà de nos petites frontières luxembourgeoises et qui nous responsabilisent tous sur ce continent.

Les émissions provenant du secteur de la mobilité sont les plus importantes au Luxembourg, et nous avons besoin de moyens européens pour contrer cette problématique, car ce n’est pas notre petit pays qui va pouvoir faire changer les normes: nous ne pouvons pas influencer nous-mêmes la façon dont seront construits les voitures et les camions à l’avenir. Donc nous avons besoin de nos partenaires européens. Désormais, cette collaboration, nous l’avons. C’est très important. Ce qui donne espoir, ce sont ces décisions.

La démission de votre prédécesseur, Carole Dieschbourg, a été soudaine. Vous avez dû reprendre le portefeuille au pied levé, sans expérience préalable en politique. Mais l’opposition ne vous a apparemment pas laissé de répit à votre arrivée. Vos débuts ont été sans transition?

«En effet, j’ai eu des dossiers comme la ­SuperDrecksKëscht (SDK), qui n’était pas un héritage des plus faciles. C’est un dossier controversé. Mais je vois clairement quel chemin emprunter. C’est notre devoir d’apporter la transparence nécessaire dans les limites du cadre législatif dont nous disposons. Nous avons une to-do list énorme qui sort de l’audit qui a été fait, avec de nombreux aspects à améliorer. D’un autre côté, il faut, à un moment donné, dire ‘maintenant, on met en œuvre plutôt que de creuser, et de creuser, et de creuser…’

Vous voulez dire que la saisine du Parquet par le Piratepartei va trop loin?

«J’ai contacté le député (Piratepartei) pour obtenir leur avis juridique. Je me suis fait conseiller, entre autres, par un pénaliste. Or, il paraît clair qu’il n’y a pas de faits nouveaux – ils sont connus depuis des décennies – permettant de poursuivre quelqu’un en justice. Donc, en quoi serait-ce, à l’heure actuelle, quelque chose d’utile dans cette affaire?

Il me paraît plus utile de tirer les leçons du passé et de nous améliorer pour l’avenir plutôt que de passer notre temps à traduire en justice des personnes ou des entreprises vis-à-vis desquelles, à ce stade, je n’ai pas de faits concrets à reprocher.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Un nouvel appel d’offres, comme réclamé par l’opposition, ne vous paraît pas non plus envisageable?

«Je n’ai pas les moyens d’interrompre un contrat conclu avec une entreprise privée qui, jusque-là, l’a honoré. Et elle travaille bien, tout le monde en est content. Nous courrions le risque de devoir payer des indemnités pour avoir interrompu un contrat sans fondement pour le faire. En outre, les missions que gère la SDK doivent être accomplies, et le travail ne serait pas fait. Or, je me sens responsable des moyens publics qui y sont investis.

Cela ne veut pas dire que cela restera, à l’avenir, toujours ainsi. Il faudra, à un moment donné, réfléchir à d’autres modèles de collaboration – ce qui ressort d’ailleurs de l’audit. Mais il me paraît plus utile de tirer les leçons du passé et de nous améliorer pour l’avenir plutôt que de passer notre temps à traduire en justice des personnes ou des entreprises vis-à-vis desquelles, à ce stade, je n’ai pas de faits concrets à reprocher.

Vous arrivez en cours de mandat. Il vous reste un an et demi au sein de ce ministère avant les prochaines élections législatives. Avec quel état d’esprit l’abordez-vous?

«Je le vois comme une mission à mener à bien. Il y a un programme de gouvernement et un certain nombre de dossiers à terminer. Mon prédécesseur a fait un travail énorme, j’hérite d’une belle base, mais il reste de grands chantiers à terminer.

Je le vois comme une mission à mener à bien.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Quels sont ces grands chantiers?

«Cela va de la loi sur les forêts à la loi sur la protection de l’eau potable, en passant par le plan national énergie et climat, qu’il faut mettre à jour, pour ne nommer que ceux-là. Il y a aussi tout le paquet déchet ressource, avec les cinq lois qui ont été votées au mois d’avril et qu’il s’agit de mettre en œuvre au ministère, non seulement avec nos administrations, mais aussi avec les secteurs concernés – le commerce, la restauration – qui vont être confrontés à des échéances et des changements de leurs habitudes. Il faudra faire appel à eux pour établir une bonne collaboration, ce qui nous est très cher et qui prend beaucoup de temps. Puis, il y a les plans nationaux concernant la protection de l’eau et de la biodiversité, qui doivent être régulièrement revus. Il y a du pain sur la planche pour mener tous ces projets à bien.

Les lois déchets ont été très critiquées par le milieu entrepreneurial. Des critiques justifiées, ou un simple réflexe conservateur?

«Disons que, quand on doit changer des habitudes, souvent, les gens ne sont pas très enchantés. Mais, avec ce paquet, nous avons une chance de modifier certaines habitudes avec des solutions qui existent. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’interdire à tout-va, mais d’encourager des alternatives qui existent déjà et qui peuvent prendre de l’ampleur. Ce n’est pas difficile de remplacer, dans un restaurant, les assiettes et couverts en plastique par quelque chose qui soit durable. Et nous n’avons pas d’autres moyens de contrer le problème du microplastique: il faut mettre un frein aux produits pour lesquels il y a des alternatives.

C’est peut-être un défaut de ma part de vouloir me mettre à fond dans les dossiers. Cela prend beaucoup de temps. Mais c’est ainsi que je me sens à l’aise.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Après huit années de mandat de Carole Dieschbourg au ministère de l’Environnement, de quelle empreinte voulez-vous marquer le ministère?

«Marquer de mon empreinte le ministère n’est pas un objectif en soi. Mais j’ai une façon de travailler: j’aime beaucoup préparer les dossiers à fond, effectuer des échanges constants avec mon équipe. J’ai la ferme intention de travailler sur tous ces dossiers en échange avec les secteurs concernés, c’est une chose à laquelle j’accorde une attention particulière.

Comment définiriez-vous votre approche? Plus technicienne que politicienne?

«C’est peut-être un défaut de ma part de vouloir me mettre à fond dans les dossiers. Cela prend beaucoup de temps. Mais c’est ainsi que je me sens à l’aise, parce que j’aime mieux parler d’un sujet que je connais plutôt que d’improviser – par respect pour la matière et pour la fonction. C’est comme ça que je fonctionnais lorsque je travaillais au sein de la direction de l’Administration de l’environnement.

Vous envisagiez depuis longtemps de vous lancer dans la politique?

«On m’a approchée à plusieurs reprises dans ma vie. Mais je ne me sentais pas prête: j’avais des enfants en très bas âge, je venais d’emménager, de démarrer un nouvel emploi. Je ne veux pas dire que maintenant je suis complètement prête – je crois qu’on ne l’est jamais vraiment. Mais j’ai eu certaines expériences dans la vie, et je me sens un peu plus mature pour faire un tel job.

Ce genre de mission est un travail d’équipe, et pas que d’un point de vue professionnel.
Joëlle Welfring

Joëlle Welfringministre de l’Environnement

Qu’est-ce qui vous a décidée?

«Un mélange entre une volonté d’être utile, de mener à bien une mission d’utilité publique, et une volonté d’agir modestement, à mon échelle, pour rendre notre société un peu plus durable. C’était une opportunité unique qui s’ouvrait à moi. Mais je n’ai pas non plus été seule pour prendre cette décision: je l’ai prise en famille, parce que ce genre de mission est un travail d’équipe, et pas que d’un point de vue professionnel.

Vous avez aussi dû rejoindre déi Gréng. Ce parti politique était-il une évidence?

«La protection de l’environnement est une passion pour moi. Déjà enfant, je participais à des stages écologiques, je faisais des excursions dans la nature avec mon père. Et j’étais révoltée quand je voyais, dans l’actualité, des catastrophes pétrolières en mer. Ce sujet m’est cher depuis déjà très longtemps. J’ai choisi mes études – de la biochimie et de la biologie – en fonction de cela, avec l’idée de pouvoir à un moment donné me rendre utile dans ce domaine. Puis, j’ai fait une spécialisation dans les sciences de l’environnement. Donc, oui, ce parti était une évidence pour moi.

Serez-vous candidate déi Gréng dans la circonscription Sud lors des prochaines législatives?

«Oui, bien sûr, cela fait partie de ma décision.»

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de  parue le 13 juillet 2022. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam. 

 

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