Les données générées dans et par les voitures connectées sont une mine d’or qui intéresse de nombreux acteurs des constructeurs aux assureurs en passant par les gestionnaires d’infrastructures ou les vendeurs de contenus numériques. (Photo: Shutterstock)

Les données générées dans et par les voitures connectées sont une mine d’or qui intéresse de nombreux acteurs des constructeurs aux assureurs en passant par les gestionnaires d’infrastructures ou les vendeurs de contenus numériques. (Photo: Shutterstock)

Qui dit voitures connectées (et bientôt) autonomes, dit données. Des données personnelles qui vont se retrouver entre les mains de différents acteurs, des constructeurs aux assureurs. Une alliance qui défend la neutralité technologique dans ce secteur vient de se créer, en France.

Sept mois après avoir publié et, dans un futur plus ou moins proche, autonomes, sept acteurs français viennent de créer une alliance pour promouvoir une sorte de neutralité technologique qui replace l’utilisateur au centre du jeu, face à l’appétit non seulement des Gafam mais aussi des constructeurs automobiles.

Le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile, comme les concessionnaires, parcs de stationnement, produits pétroliers, entretien, etc.), la Fédération française de l’assurance (FFA), l’Union française de l’électricité (UFE), l’Alliance nationale des experts en automobile (ANEA), l’Automobile Club Association (qui revendique 1 million de membres), Mobivia (groupe privé spécialiste de l’entretien automobile, avec Norauto et Midas, de la famille Mulliez), le Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA – avec ACTA Assistance, Allianz Partners France, AXA Partners, Europ Assistance, Fidelia Assistance, Filassistance, Inter Mutuelles) préconisent des discussions sur quatre axes, :

- Accéder de façon équitable à l’ensemble des données pour les parties prenantes;

- Préserver la neutralité technologique et éviter tout verrouillage du marché;

- Garantir la sécurité et la cybersécurité des véhicules sur tout le territoire européen via une approche intersectorielle et coopérative;

- Inscrire ces objectifs dans la réglementation européenne.