Vends jeux de données. Faire offre. Sur le darknet, supermarché du terrorisme et du crime organisé – qu’utilisent aussi les journalistes dans les pays totalitaires –, Incert a repéré les données de 188.000 résidents luxembourgeois au milieu de 514 millions de jeux de données qui venaient de Facebook et d’avril 2019.
Nom, prénom, date de naissance, adresse postale et adresse e-mail ou encore numéro de téléphone, rien de si terrible, explique le directeur général d’Incert, Benoît Poletti. «Sauf que c’est très utile pour faire de l’ingénierie sociale» – en clair, tout savoir de chacun d’entre nous pour essayer d’usurper nos identités à des fins souvent uniquement mercantiles.
«Si nous le disons, c’est à la fois pour dire aux gens de veiller à leurs données, mais aussi de séparer leurs données privées de leurs données professionnelles, parce que cela permet aussi de savoir comment faire pression sur des employés d’une société», explique-t-il.
Tous ceux qui fréquentent les réseaux sociaux doivent strictement séparer le professionnel du privé, mais aussi revoir régulièrement leurs paramètres de confidentialité.