La start-up dirigée par Stanislas Niox-Chateau a permis d’organiser 81 millions de rendez-vous médicaux l’an dernier. (Photo: Doctolib)

La start-up dirigée par Stanislas Niox-Chateau a permis d’organiser 81 millions de rendez-vous médicaux l’an dernier. (Photo: Doctolib)

La start-up française de prise de rendez-vous sur internet Doctolib a annoncé, cette semaine, avoir levé 500 millions d’euros, ce qui la valorise à 5,8 milliards d’euros. Il va être temps, pour les investisseurs originels, de sortir.

Le Covid et la capacité de la start-up à intégrer la détection du Covid et la vaccination contre le virus ont donné à Doctolib une visibilité à nulle autre pareille, qui lui a permis de devenir profitable pour la première fois, dix ans après sa création.

Cette semaine, dans un message sur LinkedIn, la start-up annonce avoir levé 500 millions d’euros. «Cette opération reflète la confiance dans l’avenir de nos investisseurs historiques, Bpifrance et le fonds Eurazeo, qui ont majoritairement contribué à ce tour de table», commente le CEO de Doctolib, Stanislas Niox-Chateau. 60 millions d’Européens l’ont utilisé pour prendre un rendez-vous médical.

L’an dernier, 81 millions de rendez-vous ont été pris par ce biais. La société est active non seulement en France, mais aussi en Allemagne et en Italie et compte plus de 300.000 professionnels de la santé utilisant le logiciel à 129 euros par mois, ce qui place ses revenus récurrents mensuels à près de 40 millions d’euros.

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