Le salon VivaTech est prêt à lancer sa sixième édition, ce mercredi, avec plus de 2.000 start-up attendues et qui seront confrontées au public, samedi, à la Porte de Versailles. (Photo: VivaTech)

Le salon VivaTech est prêt à lancer sa sixième édition, ce mercredi, avec plus de 2.000 start-up attendues et qui seront confrontées au public, samedi, à la Porte de Versailles. (Photo: VivaTech)

10 start-up luxembourgeoises seront réunies sous le pavillon du Luxembourg, de ce mercredi 15 juin à ce samedi 18 juin, à Paris, pour la sixième édition de VivaTech. Le plus grand événement d’innovation technologique en Europe a choisi six verticales. Lever de rideau.

Sous la marmite, les potions magiques bouillent: VivaTech tourne la page Covid, de ce mercredi 15 juin à ce samedi 18 juin, avec une dernière journée ouverte au grand public.

Au milieu des 2.000 start-up et 3.000 VC (venture capitalists) attendus à la Porte de Versailles – ou en ligne pour une partie des exposants –, 10 start-up luxembourgeoises ont fait le déplacement à l’initiative de la Chambre de commerce et de Luxinnovation. Elles se retrouveront dans le hall, section B25, d’EuropaTech.

– , qui permet de se créer un CV en cinq minutes à partir d’un smartphone ou d’un ordinateur, avec pour élément différenciant l’idée de proposer un talent et de trouver un travail à partir de ses compétences et moins de ses expériences;

– , un réseau social à venir cet automne pour des utilisateurs engagés à changer leur comportement pour un monde plus vert et plus juste;

– , une proptech qui a fait ses gammes avec la destruction du centre de Beyrouth et qui propose de la modélisation en 3D;

– , une spin-off de l’Université du Luxembourg spécialisée dans l’observation de la Terre et surtout des précipitations;

– , une proptech qui permet de tout monitorer sur un chantier et donc d’accélérer le chantier en réduisant les erreurs et les problèmes. Elle faisait partie des 10 finalistes de la manche luxembourgeoise de la Startup World Cup, organisée par Pegasus Tech Ventures chez EY;

– , autre proptech, qui résout l’épineux problème de la gestion de multiples biens immobiliers en offrant une plateforme unique de discussion et de transmission de documents. Elle aussi était finaliste de la Startup World Cup;

– , qui a pris en main l’épineuse question du recrutement de talents dans la tech;

– , une space tech capable de fournir des données utiles à différents secteurs;

– , la nouvelle plateforme de la mode pour rendre le phygishopping… à la mode.

- , qui développe des algorithmes pour que l’intelligence artificielle aide à prendre de meilleures décisions.

Un programme gargantuesque

Les organisateurs du salon parisien ont retenu six verticales:

1. La course à zéro émission nette. Par exemple, la société française Interstellar Lab, en partenariat avec la Nasa et le CNES, dévoilera en première mondiale BioPod, l’une des serres aéroponiques les plus avancées au monde pour le déploiement sur Terre, et sur d’autres planètes à l’avenir. Trois start-up qui agissent pour une société plus respectueuse de l’environnement seront également présentes: Urbanomy pour la stratégie carbone, Carbo pour l’évaluation, et Acteon Farm pour l’indemnisation. La société suisse Climeworks présentera son collecteur de CO2 en exclusivité en France. La société espagnole Bioo viendra avec ses installations interactives qui transforment la décomposition organique naturelle des plantes en source d’énergie. Alors que la start-up britannique Pentaform rend les ordinateurs accessibles à tous et plus responsables pour la planète.

2. Le rebond de la mobilité. Parmi les innovations exposées, les véhicules électriques gonflables du japonais Poimo; les vélos – et leurs roues qui captent la pollution urbaine – de la start-up anglaise GoRolloe; et l’eVTOL personnel à propulsion électrique de la start-up norvégienne Jetson. Audi partagera son Audi Skysphere Concept pour la première fois en Europe.

3. Futur du travail. Pour la deuxième année, VivaTech relance son Jobboard pour mettre en lumière les offres d’emploi tech et digitales.

4. L’inclusion est un état d’esprit, avec deux cibles prioritaires: les jeunes et les femmes. VivaTech lance un programme Girls in Tech, co-organisé avec le collectif WoGiTech, visant à faire découvrir le monde du numérique à plus de 3.000 collégiennes et lycéennes. Pour la quatrième année consécutive, en partenariat avec 50inTech, aura lieu le Female Founder Challenge pour faciliter les rencontres entre investisseurs et start-up et accélérer le financement des start-up dirigées par des femmes.

5. Technologie à la pointe: Web3. Un Web3 innovation Park hébergé par Binance présentera les start-up et innovations les plus avancées des écosystèmes blockchain, crypto et NFT. Meta, anciennement Facebook, viendra présenter sa vision du métaverse. LVMH présentera différentes applications du métaverse pour l’univers du luxe, en partie à travers sa nouvelle égérie virtuelle dont la mission sera de véhiculer le message d’innovation du groupe. La start-up Stage11, qui construit le futur du divertissement en proposant une nouvelle façon de vivre la musique à travers un mélange de technologies gaming, réalité mixte et métaverse, viendra présenter ses innovations.

6. La décennie numérique européenne commence ici. VivaTech lance la quatrième édition des Next Unicorn Awards. Ce prix vise à promouvoir l’écosystème tech européen en mettant en lumière les scale-up européennes à fort potentiel.