La production de masques sur place via une imprimante 3D et une feuille de plexi. Quand peu d’éléments suffisent à produire un résultat qui peut faire la différence face à la maladie. (Photo: Metaform)

La production de masques sur place via une imprimante 3D et une feuille de plexi. Quand peu d’éléments suffisent à produire un résultat qui peut faire la différence face à la maladie. (Photo: Metaform)

L’appel lancé sur Paperjam pour produire des masques de protection via des imprimantes 3D a été suivi d’un vaste mouvement de mobilisation. En quelques jours, la production de cet équipement indispensable au personnel soignant dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 s’est multipliée. La collecte et la distribution s’organisent.

Plusieurs particuliers se sont engagés bénévolement pour participer à la fabrication de masques à partir d’une imprimante 3D.

. Depuis, le modèle a été amélioré pour utiliser moins de matière et pouvoir en fabriquer plusieurs à la fois sans avoir à relancer la machine.

«Les particuliers nous livrent quotidiennement leurs masques imprimés, que nous assemblons chez Metaform. Par ailleurs, suite à l’appel que nous avons lancé, nous avons reçu assez de plexiglas pour produire des masques pour les deux prochaines semaines, c’est formidable!», a déclaré Shahram Agaajani, joint par téléphone.

Le mode d’emploi de production des masques. (Photo: Metaform)

Le mode d’emploi de production des masques. (Photo: Metaform)

Une version améliorée

«Grâce à notre spécialiste 3D, nous avons réussi à simplifier le modèle et à augmenter la productivité. Nous pouvons désormais produire 10 masques à la fois sans avoir à relancer l’imprimante. Ce qui nous assure une production de 20 masques par jour par imprimante», explique Shahram Agaajani. «À ce stade, nous sommes capables de produire 300 masques par semaine.»

Ces protections sont, à partir de maintenant, récoltées par l’armée et mises à disposition du ministère de la Santé, qui a par ailleurs reconnu l’intérêt de leur contribution et les redistribue aux personnes qui en ont le plus besoin. 

Améliorer l’organisation

Pour faciliter l’organisation, le groupement demande à ce que les visières de protection produites par les particuliers puissent être déposées les lundis, mercredis et vendredis entre 15h et 17h dans les bureaux de Metaform, au 24-28 rue Goethe, à Luxembourg. Ceci permettra à l’équipe de mieux s’organiser et de canaliser de manière optimale son énergie.

Depuis cette semaine, ils peuvent aussi compter sur l’aide de LuxVisual, à Gasperich, qui découpe gratuitement les transparents sur mesure. Les particuliers n’ont donc pas à se préoccuper des transparents, qui sont pris en charge directement par Metaform. L’aide de bénévoles sera la bienvenue.

Pour rappel, la désinfection reste à la charge de l’utilisateur.

Trouver de nouvelles imprimantes

Face à la progression rapide du virus, le ministère de la Santé aurait besoin de plus de protections. Afin d’essayer de trouver encore d’autres imprimantes, Metaform a lancé ce matin un appel auprès de l’OAI pour que l’information soit relayée auprès de leurs membres, dont plusieurs disposent certainement d’imprimantes 3D. Toute autre imprimante 3D appartenant à des entreprises ou des particuliers sera également la bienvenue.

Pour rappel, mail de contact du groupement:

Le fichier d’impression du masque est téléchargeable ici: