Le phénomène s’est «fortement accru» ces dernières années, constate le coprésident du parti déi Gréng, Meris Sehovic, «avec beaucoup d’attaques qui vont contre les femmes». (Photo: Shutterstock)

Le phénomène s’est «fortement accru» ces dernières années, constate le coprésident du parti déi Gréng, Meris Sehovic, «avec beaucoup d’attaques qui vont contre les femmes». (Photo: Shutterstock)

Avec une vidéo postée sur les réseaux sociaux condamnant les discours de haine, déi Gréng a voulu préparer le terrain en vue d’un débat à la Chambre sur le sujet, ce jeudi. Le phénomène, qui va parfois jusqu’aux menaces de mort, est de plus en plus fréquent.

En faisant réagir à chaud, dans une vidéo, des ministres et députés déi Gréng confrontés aux messages de haine reçus sur les réseaux sociaux, l’idée était de «préparer le terrain» en vue d’un débat qui aura lieu jeudi après-midi à la Chambre. Un débat sur les «discours de haine» réclamé par les députés de la majorité LSAP, DP et déi Gréng.

L’élément déclencheur aurait été les insultes dont avait été victime la présidente de l’Asti, Laura Zuccoli, en mars 2021, selon le député (LSAP). Des appels à la violence ou au meurtre avaient été proférés à son égard sous un post du député (ADR). Une plainte contre X avait été déposée par la suite.

Le phénomène s’est «fortement accru» ces dernières années, constate le coprésident du parti déi Gréng, . «Avec beaucoup d’attaques qui vont contre les femmes.» La ministre de l’Environnement, (déi Gréng), est une cible régulière. En mars 2020, certains messages avaient notamment

Sensibiliser

La députée (déi Gréng) a également fait les frais de cette haine en ligne, en février 2021, en marge d’un débat l’opposant à l’ADR sur un projet de loi visant à reconnaître le droit d’un enfant à connaître sa filiation en cas d’adoption ou d’insémination artificielle. La députée prendra la parole jeudi à la Chambre. «Ce sont deux exemples, mais il y en a bien plus», précise Meris Sehovic.

La vidéo postée par déi Gréng vise donc, en vue du débat, à «sensibiliser les gens» en montrant que «c’est une réalité qui existe, qu’il faut la prendre au sérieux, qu’il est nécessaire de faire preuve de résistance psychologique, mais aussi qu’il y a des lois qui condamnent les appels à la violence et les menaces de mort», explique le coprésident des Verts.

De fait, déi Gréng a désormais mis en place une procédure lorsque les limites sont dépassées. Les mandataires ciblés sont prévenus et peuvent porter plainte. Ce qui aurait donné lieu à l’ouverture de plusieurs procédures.

Des suites politiques sont désormais nécessaires. Avec donc ,comme première étape, le débat, ce jeudi, à 14h à la Chambre.