Les chèques-repas en papier seront encore valables jusqu’à la fin 2024, a précisé la ministre des Finances Yuricko Backes (DP). (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Les chèques-repas en papier seront encore valables jusqu’à la fin 2024, a précisé la ministre des Finances Yuricko Backes (DP). (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

À compter du 1er janvier 2024, la valeur faciale maximale des chèques-repas passera de 10,80 à 15 euros. Cet avantage en nature sera entièrement digitalisé et son usage limité à l’achat de produits alimentaires.

L’accord de coalition 2018-2023 l’avait promis, (DP) l’a annoncé ce vendredi 9 juin: le régime des chèques-repas sera modernisé.

À compter du 1er janvier 2024, cet avantage en nature verra sa valeur faciale maximale passer de 10,80 euros à 15 euros, a-t-elle annoncé devant la presse aux côtés du secrétaire général de la Fédération Horesca, François Koepp.

Ce dernier s’est réjoui des adaptations consenties, en particulier la limitation de l’usage de ces titres à des achats alimentaires, aussi bien dans les restaurants, les snacks, les commerces de bouche et les supermarchés.

75 euros maximum par jour

Entièrement digitalisé sous forme de carte, le chèques-repas sera aussi plafonné à un débit de cinq unités par jour. Cela signifie qu’au supermarché, ces titres ne pourront plus intervenir que jusqu’à un montant de 75 euros.

On ne pourra plus acheter une télévision avec des chèques-repas.
Yuriko Backes

Yuriko Backesministre des Finances

«Il y avait beaucoup d’abus, mais avec la digitalisation le nouveau système permet aussi que les abus s’arrêtent. On ne pourra plus acheter une télévision avec des chèques-repas», a souligné la ministre des Finances.

La participation des salariés à cet avantage en nature est toutefois maintenue à 2,80 euros par unité. Cela signifie donc que l’augmentation de la valeur faciale des chèques-repas sera entièrement supportée par les employeurs, qui seront d’ailleurs libres de l’adopter ou non.


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Reste donc à savoir combien d’entreprises seront prêtes à franchir le pas des chèques-repas à 15 euros, au cours d’une année déjà marquée par .

Selon François Koepp, «il y a eu des demandes de grandes sociétés désireuses que la valeur soit relevée». Yuriko Backes a souligné l’importance à ses yeux de contribuer à la hausse du pouvoir d’achats des salariés. Selon le ministère des Finances, quelque 80.000 travailleurs au Luxembourg bénéficient du versement de chèques-repas en complément de leur salaire.