Depuis la crise du Covid, plus aucune PME n’ignore la nécessité de digitaliser son activité. Reste à savoir comment s’y prendre, pour maximiser son agilité tout en veillant à assurer la sécurité de l’entreprise et de ses données.

La transformation digitale n’est certainement pas un thème neuf. Mais depuis la pandémie qui a touché la planète et poussé l’ensemble des entreprises, grandes ou petites, à travailler à distance, le numérique apparaît plus que jamais comme une nécessité vitale. Or, si les grandes structures sont mieux équipées en moyens humains et matériels pour la mettre en œuvre, c’est moins le cas des PME qui, le plus souvent, ne savent tout simplement pas par où commencer. «La première priorité, selon moi, est d’identifier comment la digitalisation est capable d’améliorer l’expérience du client comme celle du collaborateur», explique Olivier Penin, director sales, marketing & solutions de Telkea, groupe spécialisé dans l’ICT, les télécoms et le cloud.

La première priorité est d’identifier comment la digitalisation est capable d’améliorer l’expérience du client comme celle du collaborateur
Olivier Penin

Olivier Penindirector sale marketing & solutions – group CTO Telkea

Pour le collaborateur, cela signifie tout d’abord mettre en place un «digital workplace». Dans un contexte de mobilité renforcée du travailleur, il doit lui permettre de travailler avec le même confort où qu’il soit. Pour un résultat optimal, le choix des appareils, des solutions applicatives et de l’infrastructure (cloud public, privé, serveurs sur site, etc.) sera décisif. «Si le collaborateur travaille aujourd’hui de façon très différente qu’il y a quelques mois, le client, lui aussi, se présente à l’entreprise de façon différente, relève Patrick Brient, X. Il faut donc faire évoluer les canaux de communication, dématérialiser l’accueil du client et les interactions avec lui, renforcer sa présence en ligne… Les PME peuvent désormais le faire avec plus de facilité, car les outils qui le permettent se sont démocratisés.»

Accepter le changement

Pour les responsables de Telkea, il est primordial d’accompagner les PME dans ce cheminement, non seulement pour les aider à faire les choix qui auront un réel impact sur les performances de l’entreprise, mais aussi pour faire en sorte que la transition soit bien acceptée par l’ensemble de ses forces vives. «Il y a évidemment des choix techniques à définir, mais aussi des questions de base à se poser sur la direction dans laquelle on veut aller, sur la façon dont on veut interagir, demain, avec ses clients, ses fournisseurs, ses collaborateurs, poursuit Olivier Penin. Telkea offre ce conseil global et met en place les solutions en entreprise. En outre, nous aidons chaque collaborateur à maîtriser le nouvel outil à sa disposition, tout en faisant en sorte, à travers la Telkea Academy, de faire mieux accepter le changement à toute l’équipe.»

Cette dimension de «change management» n’est en effet pas à négliger, tant les résistances au changement peuvent être une menace pour le succès de la digitalisation des PME. «Il faut les impliquer dans la transformation, leur démontrer qu’elle aura un impact positif sur l’agilité de l’entreprise, estime Patrick Brient. Souvent, nous repérons des personnes qui, au sein de l’entreprise, peuvent jouer le rôle d’ambassadeurs de la digitalisation. Elles nous aident à faire passer ce message positif par rapport au changement.»

La sécurité, l’affaire de tous

S’il y a bien un aspect à ne pas mettre non plus de côté durant le processus de digitalisation de l’activité d’une PME, c’est bien la sécurité. «Beaucoup de PME nous disent qu’elles n’intéressent aucun hacker. Or, c’est tout à fait faux: les cyberattaques peuvent aujourd’hui concerner n’importe quelle structure, même les plus modestes», rappelle Patrick Brient. Au moment de mettre en place l’infrastructure numérique qui supportera la transformation digitale des PME, il faudra donc penser «security by design». «Dès le départ, il faudra veiller à sécuriser les réseaux et les différents objets connectés qui y seront liés, explique Olivier Penin. Le coût engendré n’est plus une raison pour faire l’impasse sur cet impératif: il est désormais possible de mettre en place des mécanismes de sécurité puissants pour un prix raisonnable.»

Les cyberattaques peuvent aujourd’hui concerner n’importe quelle structure, même les plus modestes.
 Patrick Brient

 Patrick Brient Sale managerTelkea

Au-delà du hardware, c’est aussi l’écosystème d’applications et les données qui s’y trouvent qui devront être protégés. «Les données, c’est le nouveau trésor en possession des entreprises. Les perdre peut avoir des conséquences catastrophiques pour les PME, poursuit Olivier Penin. Il faut donc veiller, dès la conception des systèmes, à prévoir des sauvegardes régulières et efficaces, mais aussi à créer des silos qui permettent de mitiger le risque en cas d’attaque informatique.» Dans un contexte où les évolutions technologiques sont rapides, le remplacement régulier du matériel – indispensable au maintien d’un certain niveau de sécurité – peut toutefois s’avérer très couteux. «Il sera dès lors souvent plus avantageux, pour les PME, de confier ses données à un acteur reconnu, qui dispose d’infrastructures hautement sécurisées sur lesquelles on garde la maîtrise. Modulaires, celles-ci permettent aussi à la PME d’adapter rapidement les ressources dont elle a besoin en fonction des évolutions de la structure, le tout pour un prix mensuel fixe», souligne Patrick Brient.

En confiant leur IT à des professionnels expérimentés, les PME auront en outre l’assurance de disposer du meilleur équilibre entre sécurité et fluidité de l’activité. «Si aucun compromis ne peut être fait sur la sécurité, il n’est plus question de multiplier les authentifications complexes qui entravent les collaborateurs dans la réalisation de leurs tâches quotidiennes. Nous pouvons aujourd’hui offrir le meilleur des deux mondes aux PME», conclut Olivier Penin.