«C’est le moment-clé pour la digitalisation, notre but est de rendre notre système de santé attractif à la fois pour les assurés, mais également pour les professionnels de santé et les organismes de santé», a expliqué la ministre de la Santé, (LSAP), lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi 20 octobre au ministère de la Sécurité sociale.
En présence du ministre de la Sécurité sociale, (LSAP), de Dr Alain Schmit, coordinateur médical national, et du président de la CNS, , la première phase de la digitalisation a été officiellement lancée, après avoir été . Une campagne de communication débutera dans les prochaines semaines. «L’objectif de cette première phase est le transfert digital des documents via la plateforme digitale, et le lancement des premières applications mobiles», a précisé Romain Schneider.
Un QR code pour les mémoires d’honoraires
Cette plateforme digitale doit permettre un échange d’informations entre les professionnels de santé, l’assuré et les caisses de maladie. «Un des objectifs est d’éviter à l’assuré de préfinancer à terme le montant pris en charge par l’assurance maladie», ajoute le ministre de la Sécurité sociale. Interrogé sur la sécurité de cette plateforme, Romain Schneider a assuré qu’elle était «hautement sécurisée, simple à utiliser, et elle permet d’instaurer dès 2021 le remboursement accéléré».
Et à terme, l’ambition des deux ministères est d’aller vers le paiement immédiat direct (PID) en 2023. «Le remboursement accéléré va déjà permettre aux médecins d’imprimer les mémoires d’honoraires avec un QR code ou de déposer les mémoires d’honoraires digitaux sur la plateforme. Le CNS récupère numériquement le document sur un serveur où il a été stocké par le médecin, et ainsi les remboursements peuvent être exécutés plus rapidement», précise encore Romain Schneider.
Deux applications mobiles existent déjà actuellement: la CNSapp, et la GesondheetsApp de DHN. «Une campagne de communication sera bientôt lancée pour informer les assurés sur notre application», ajoute Christian Oberlé. Les prochaines étapes à venir sont notamment, en 2022, le déploiement de la digitalisation auprès des médecins, et, en 2023 le déploiement du paiement immédiat direct. «L’assuré n’aura plus à préfinancer la participation de la CNS, et le médecin recevra un seul montant se composant de la participation du patient et de la participation de la CNS», conclut Romain Schneider.