Léon Losch, directeur de la Loterie nationale, . D’une part, car 2019 avait été exceptionnelle; d’autre part, car la crise sanitaire a aussi violemment impacté le secteur. . De quoi prédire un chiffre d’affaires en baisse de 10 à 12% pour l’année. Des prévisions revues ensuite à 5 ou 6%. Au final, c’est avec une baisse de 3,5% que la Loterie nationale termine l’année, ce qui lui fait dire que ce résultat est «satisfaisant face à des événements extraordinaires».

Au total, 107,1 millions d’euros ont été encaissés via la vente des différents produits. Et les joueurs ont remporté en tout 58 millions d’euros, soit 5,5% de moins qu’en 2019. Pour la Loterie nationale, le revenu brut de jeu (après redistribution des gains) est de 48,8 millions, soit -1,6% par rapport à 2019.

Tous les jeux n’ont pas été atteints de la même manière par la crise sanitaire.

Ainsi, Euromillions avait connu un début d’année en fanfare avec un gain de 28 millions tombé dans une poche luxembourgeoise. La baisse des ventes avait ensuite été significative, mais 3 superjackpots vont permettre de terminer avec une baisse des ventes de seulement 1,8%.

23% d’inscriptions en plus sur le site internet

Le Lotto a, pour sa part, connu une progression de +4% – en lien sans doute avec une formule revue et un jackpot pouvant atteindre 45 millions d’euros.

Les ventes de Rubbel ont baissé de 5%. «L’arrivée du nouveau Piccobello Xtrême et le succès de la famille X the Cash ont permis de limiter l’impact de la crise, tout comme les ventes de tickets à gratter en ligne, qui ont doublé en un an», souligne la Loterie.

Le Zubito Lotto a baissé de 35% au niveau des ventes, car très dépendant du secteur horeca. Les paris PMU sont un peu dans le même cas, mais baissent de seulement 2,5%, tandis qu’Oddset progresse de 6%.

Mais ce qui a vraiment sauvé l’année, c’est sans aucun doute le digital. Le site a connu une hausse des inscriptions à hauteur de 23%, et le chiffre d’affaires de ce seul segment est en hausse de 60%.