. Presque huit ans plus tard, Rupert Stadler, ancien PDG d’Audi, filiale de Volkswagen, se dit prêt à plaider coupable dans le cadre du «Dieselgate», selon plusieurs médias.
À l’origine, les divulgations, en plein Salon de l’auto de Francfort par l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA), des résultats d’une enquête selon laquelle des fabricants de voitures – dont Volkswagen – les avaient équipées de dispositifs les faisant apparaître, lors des tests en laboratoire, moins polluantes qu’elles ne l’étaient réellement. Volkswagen avait alors reconnu que 11 millions de ses véhicules en étaient dotés. D’autres marques ont ensuite été touchées par ce scandale.
Rupert Stadler contestait jusqu’ici les faits qui lui étaient reprochés, affirmant avoir été trompé par les techniciens. Ses avocats ont annoncé un retournement, ce mercredi 3 mai, au tribunal allemand. En échange de ses aveux, il devrait écoper d’une peine de prison avec sursis d’un maximum de deux ans et payer une amende de 1,1 million d’euros. Il devrait passer aux aveux dans deux semaines, détaille la presse internationale. Le tribunal pourrait ensuite rendre son jugement courant juin.
Deux autres prévenus, un ancien directeur chez Audi et Porsche, Wolfgang Hatz, et un ingénieur d’Audi, Giovanni Pamio, ont également accepté de plaider coupables, rapportent les journaux.
Pour rappel, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) . Si des recours collectifs ont pu être lancés dans certains pays, cette possibilité au Luxembourg.