Orienter et organiser son activité en faveur du développement durable est un travail de longue haleine. Cela commence par l’impulsion donnée par le chef d’entreprise, puis se poursuit avec la mise en place d’une gouvernance en lien avec des objectifs environnementaux et «sociaux/sociétaux». C’est toute la stratégie et le positionnement de l’entreprise qui sont affectés et conditionnés en particulier par la transition écologique.
Sans même parler de stratégie, il faut en premier lieu souligner le fait que le développement durable est déjà une préoccupation naturelle pour bon nombre d’entreprises. Elles cherchent à faire un usage raisonné des ressources et multiplient les gestes respectueux de l’environnement, par exemple:
- En installant un éclairage LED, en baissant la température des locaux;
- En améliorant le recyclage de ses déchets;
- En choisissant des fournitures plus écologiques;
- En éteignant les appareils non utilisés;
- En minimisant l’impression;
- En supprimant les mails inutiles;
- etc.
Une politique RH qui veille à la santé, la sécurité et la formation des salariés contribue aussi à sa mesure au volet social du développement durable.
Il n’y a pas de petits efforts. A l’instar du colibri qui, goutte par goutte, lutte contre les incendies de forêt, toutes les actions entreprises méritent d’être reconnues et encouragées. La plupart d’entre elles est d’ailleurs susceptible d’être co-financée par une aide publique accordée dans le cadre du programme , géré par la .
Une politique RH qui veille à la santé, la sécurité et la formation des salariés contribue aussi à sa mesure au volet social du développement durable.
Fit 4 Sustainability, pour aller plus loin
Pour avoir une vue complète de leur impact environnemental, les entreprises (quelle que soit leur taille) peuvent aussi faire réaliser un état des lieux de leurs différentes consommations (audit énergétique, bilan carbone, analyse de cycle de vie de leurs produits…) par un consultant dont les honoraires sont co-financés par le ministère de l’Économie – jusqu’à 70% pour les petites entreprises.
C’est le principe du programme géré par .
Le consultant, que l’entreprise choisit parmi une liste de consultants accrédités, réalise un état des lieux. Celui-ci sera complété par une feuille de route complète qui listera toutes les actions envisageables pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise, et indiquera quels chantiers sont prioritaires. Ses recommandations se traduiront en termes de bonnes pratiques, achats divers ou investissements.
Il est intéressant de noter que la réalisation d’un bilan carbone complet dans le cadre du programme permet de traiter la problématique de la mobilité en entreprise (qu’il s’agisse des déplacements des salariés ou de la logistique).
Une fois munie de cette feuille de route, l’entreprise va pouvoir mettre en œuvre le plan d’actions qui lui a été proposé. Au cours de cette phase d’implémentation Luxinnovation pourra intervenir à nouveau de plusieurs manières: par la mise en relation d’entreprises à la recherche de solutions alternatives avec des startups innovantes, ou encore par l’identification de dispositifs d’aide applicables aux investissements, tels que les aides en faveur de la protection de l’environnement.
Double impact
Pour les entreprises, les effets de leur transition écologique sont doubles, à la fois environnementaux et économiques. Consommer moins de ressources pour son activité professionnelle c’est moins de gaz à effet de serre émis, moins d’eau consommée, moins de déchets produits… Mais c’est aussi une façon de compenser une partie des hausses de coûts subies actuellement. L’effort financier engagé pour financer ces démarches permet ainsi d’espérer être plus compétitif, au moins à moyen terme.
Pour les entreprises, les effets de leur transition écologique sont doubles, à la fois environnementaux et économiques.
Le groupe CK est l’un des premiers à avoir suivi ce programme, ce qui lui a permis de mieux cerner et comprendre les défis et les opportunités auxquels il doit faire face. «En impliquant activement notre personnel dans ces recherches, nous créons une réelle sensibilisation et une prise de conscience collective des enjeux importants auxquels nous sommes confrontés», nous a confié Laure Elsen, Associée et Directrice générale de CK Group. «Cette démarche a également créé une dynamique en interne, favorisant l’émergence de bonnes pistes de RSE qui correspondent à nos valeurs et à nos objectifs.»
Et d’ajouter: «Nous sommes extrêmement reconnaissants de l’aide, du soutien et des conseils précieux que nous avons reçus de Luxinnovation. Leur expertise et leur assistance ont été d’une grande utilité pour nous orienter dans nos efforts de développement durable et de responsabilité sociale.»
Un signal fort sur le marché de l’emploi
S’engager dans la transition écologique c’est peut-être aussi séduire de nouveaux clients ou attirer les jeunes talents. Les actions menées en faveur de la préservation de l’environnement font partie de la culture d’entreprise à laquelle les candidats à l’embauche sont de plus en plus sensibles. Compte tenu des difficultés de recrutement actuelles, ce n’est pas un argument qu’il faut prendre à la légère. Si l’entreprise agit pour sa sobriété énergétique, qu’elle a réalisé des investissements «verts», il est important qu’elle le fasse savoir auprès de ses futurs salariés potentiels. Cela constitue un des éléments – et pas des moindres – de son «branding employer».
Au-delà, cette démarche permet aussi d’anticiper dès aujourd’hui de futures exigences légales. Actuellement la règlementation impose aux entreprises cotées et aux grandes entreprises de publier un rapport extra-financier, sous forme de bilan ESG (environnemental, social et de gouvernance). Après transposition de la (CSRD), le champ d’application va s’élargir et les PME seront aussi concernées.
Plus d’informations sur le programme ici.