Fin mars dernier, Xavier Bettel et ses ministres ont trouvé un accord tripartite devant déboucher sur des mesures visant à aider les ménages et les entreprises face à la hausse des prix. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/Archives)

Fin mars dernier, Xavier Bettel et ses ministres ont trouvé un accord tripartite devant déboucher sur des mesures visant à aider les ménages et les entreprises face à la hausse des prix. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/Archives)

Le conseil de gouvernement, sous la présidence du Premier ministre Xavier Bettel, a marqué son accord sur deux premiers projets de loi dans le cadre du paquet de mesures Solidaritéitspak.

Présidé par  (DP), le conseil de gouvernement a approuvé le projet de loi instaurant un nouveau régime d’aides qui permet de couvrir une partie des coûts des émissions indirectes encourus au titre des exercices 2021 à 2030 par des entreprises exposées à un risque réel de fuite de carbone, permettant ainsi de lutter contre le réchauffement climatique au niveau mondial, tout en préservant la compétitivité de l’industrie européenne.

qui a autorisé le Luxembourg à mettre en place un régime d’aides d’un montant de 500 millions d’euros afin d’aider les entreprises grandes consommatrices d’énergie confrontées à une hausse des prix de l’électricité sur la période 2021-2030.

Le conseil de gouvernement a ensuite approuvé un second projet de loi visant à mettre en place un régime d’aides sous forme de garanties sur les prêts bancaires pour pallier les besoins en liquidité des entreprises établies au Luxembourg causés par les conséquences économiques de l’agression de la Russie contre l’Ukraine. «Ces besoins ont notamment émergé suite à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, mais aussi suite à la rupture des chaînes d’approvisionnement ou encore à l’effondrement de la demande pour certains produits», souligne le gouvernement dans un communiqué.

Concrètement, l’État pourra garantir les prêts relatifs au financement des activités courantes ou des investissements des entreprises qui leur sont accordés par des établissements de crédit jusqu’au 31 décembre 2022. Ces prêts pourront porter sur un montant s’élevant à 15% du chiffre d’affaires des trois dernières années ou encore 50% des coûts de l’énergie des 12 mois précédents des entreprises, et devront s’échelonner sur un maximum de six ans.

À noter qu’avant de pouvoir être mise en œuvre, cette loi en projet devra être approuvée par la Commission européenne.