Au «Victor», les enseignes sont en cours d’installation pour que l’endroit soit prêt début juillet et que les clients puissent profiter de la terrasse à l’arrière. (Photo: Maison Moderne)

Au «Victor», les enseignes sont en cours d’installation pour que l’endroit soit prêt début juillet et que les clients puissent profiter de la terrasse à l’arrière. (Photo: Maison Moderne)

Six mois après la fermeture du Victor – à peine cinq ans après son ouverture – deux partners d’EY Luxembourg relanceront l’endroit début juillet sous un nouveau nom «Le Mess», une brasserie saupoudrée d’expositions et de concerts.

Il s’appelait «Le Victor» dans sa première mouture, en référence au prénom du sous-lieutenant Victor Callemeyn, héros belge de la Première Guerre mondiale. Il s’appellera «» dans sa nouvelle vie, qui commencera début juillet, en référence à l’utilisation de l’endroit quand les casernes Callemeyn étaient… des casernes. C’est là que les officiers prenaient leurs repas.

Il aurait été dommage qu’après seulement cinq ans, l’endroit ne trouve pas de repreneur, au vu de sa situation à quelques centaines de mètres du centre d’Arlon, avec un parking et, surtout, une très belle terrasse à l’arrière. Deux partners d’EY Luxembourg, Christophe Wintgens et Olivier Bertrand, relanceront l’endroit où Clément Petitjean et Monia Aouini avaient mis la barre assez haut en termes de cuisine en confiant l’endroit à l’ancien second de M. Petitjean à La Grappe d’or (de Torgny), Anthony Tondu.

Au menu, ont-ils confié à nos confrères de La Meuse, une cuisine de brasserie. Et des expositions, concerts et autres temps forts culturels. L’endroit s’était déjà fait une jolie réputation, dans sa partie gauche, avec un bar à bière, le comptoir Mi-Orge Mi-Houblon qui avait succédé à une sandwicherie.

Aux manettes du restaurant, un jeune chef, Benjamin, qui veut «imprimer sa marque de fabrique». Les deux nouveaux propriétaires finalisent trois contrats et cherchent encore deux ou trois serveurs, disent-ils aussi à La Meuse. C’est probablement là que la première version de l’endroit a pêché le plus.