C’est fait. Comme cela était indiqué dans , le projet de loi relatif à l’instauration d’un jour de congé payé supplémentaire et à un nouveau férié légal le 9 mai, jour de la Fête de l’Europe, a été , à l’unanimité. Ne manquent donc plus que la promulgation par le et la publication au Journal officiel.
Si le nouveau férié légal concernera il n’en ira pas de même en ce qui concerne le 26e jour de congé payé supplémentaire. Seuls en bénéficieront ceux qui, dans le secteur privé ou la fonction publique, ne comptent que 25 jours de congé actuellement. Mais certains salariés qui ont déjà droit à plus de 25 jours seront dans le même cas: ceux dont la convention collective précise qu'ils bénéficient du nombre minimal de jours de congé plus un certain nombre d’autres jours. Ceux qui n’ont pas de convention collective avec cette nuance en seront, eux, pour leurs frais.
Le patronat vent debout
Ces deux jours de congé ont suscité nombre de commentaires négatifs, notamment de la part de la , qui pointent un risque de baisse de la productivité. Les et de l’. De manière générale, le patronat est vent debout face à la mesure.
Mais ces deux jours étaient, comme l’augmentation du salaire minimum, une priorité du LSAP. Ce qu’a d’ailleurs rappelé le député , rapporteur de la commission travail de la Chambre. Comme d’autres députés, il a aussi souligné une manière d'aller vers un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.