Fränk Arndt, bourgmestre LSAP de Wiltz, est visé par deux nouvelles informations judiciaires. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/archives)

Fränk Arndt, bourgmestre LSAP de Wiltz, est visé par deux nouvelles informations judiciaires. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/archives)

Fränk Arndt, bourgmestre LSAP de Wiltz, est visé par deux informations judiciaires pour prise illégale d’intérêts. Des perquisitions ont notamment eu lieu à l’administration communale, au Centre d’initiative et de gestion régional, ainsi qu’au siège d’une entreprise de promotion immobilière.

Le dossier dit «des décharges illicites de Wiltz» a pris un nouveau tour ce week-end. Le Parquet de Diekirch a ainsi annoncé, samedi 12 février, que plusieurs perquisitions avaient eu lieu en milieu de semaine, à l’administration communale de Wiltz, au Centre d’initiative et de gestion régional Wiltz Plus, ainsi qu’au siège d’une entreprise de promotion immobilière et au domicile privé d’une personne.

De plus, deux informations judiciaires supplémentaires ont été ouvertes, après la découverte de nouveaux indices d’infraction «susceptibles de qualification pénale».

La première information a été ouverte «des chefs de prise illégale d’intérêts, corruption, sinon trafic d’influence contre le bourgmestre de la commune de Wiltz, , une société de promotion immobilière, une société de construction, ainsi que leur dirigeant et inconnu(s) pour des faits relatifs à des transactions immobilières et la relation du bourgmestre avec certaines entreprises et personnes privées».

La seconde vise à nouveau «le bourgmestre et inconnu(s) des chefs de prise illégale d’intérêts et d’infraction à la loi du 19 janvier 2004 concernant la protection de la nature et des ressources naturelles, respectivement à la loi du 18 juillet 2018 concernant la protection de la nature et des ressources naturelles pour des faits relatifs à la rénovation d’un chalet privé».

Les instructions sont en cours.

Ce dossier remonte à mars 2021. Le Parquet de Diekirch avait déjà requis une mise à l’instruction dans le cadre d’infractions à la loi sur la gestion des déchets, mais aussi à celles relatives à l’aménagement communal et au développement urbain, ou de blanchiment. Des perquisitions avaient déjà eu lieu, à l’administration communale, d’ailleurs.