Lucile Barberet, CEO de Nyuko.   (Photo: Emmanuel Claude/Focalize/DR)

Lucile Barberet, CEO de Nyuko.   (Photo: Emmanuel Claude/Focalize/DR)

Dans le cadre du 10×6 «Up your skills!» organisé par le Paperjam + Delano Club le mardi 28 juin, Lucile Barberet, CEO de Nyuko, partage ce qui l’inspire.

Y a-t-il des différences dans les plans d’upskilling entre indépendants et salariés «classiques»?

Lucile Barberet. – «Bien sûr! En entrepreneuriat, on oublie souvent qu’il ne faut pas seulement monter en compétences dans son domaine d’expertise, mais aussi en gestion et en vente. Si un(e) salarié(e) n’a pas besoin de savoir construire, lancer et gérer son activité entrepreneuriale, pour un(e) entrepreneur(e), c’est un apprentissage crucial et pourtant souvent invisibilisé…

Comment déceler les besoins d’upskilling?

«Dans l’accompagnement entrepreneurial, nous nous basons sur des tests et outils éprouvés pour détecter les forces et faiblesses des porteurs de projet, tant sur leurs compétences dures que leurs soft skills. Ce sont des exercices exigeants et qui remuent bien souvent. Nous établissons ensuite une liste de savoir-faire et savoir-être sur lesquels capitaliser et une autre sur lesquels travailler en priorité.

De plus en plus de profils souhaitent changer radicalement de métier. Comment accompagner leur transition?

«C’est effectivement une tendance forte en entrepreneuriat ces derniers temps. L’accompagnement de cette transition n’est pas si différent des autres projets entrepreneuriaux, même s’il est souvent plus long. Il s’agit de s’assurer que la personne est en ligne à la fois avec son projet de reconversion et son projet entrepreneurial. Ma recommandation: acquérir les connaissances liées au changement de métier avant de se concentrer sur la création de l’entreprise.»