Thierry Raizer, rédacteur en chef de Paperjam. (Photo: Maison Moderne / Achives)

Thierry Raizer, rédacteur en chef de Paperjam. (Photo: Maison Moderne / Achives)

Un anniversaire peut se célébrer sur le ton de la nostalgie. Ou être ­l’occasion de se projeter en avant, d’imaginer de nouveaux projets, d’«être des rêveurs», comme invitait à le faire le ministre de l’Économie démissionnaire, Étienne Schneider, lors de son allocution d’adieu le 22 janvier à la réception de Nouvel An de la Fedil.

Celui qui ne sera donc probablement pas ministre en 2040. Même si les vicissitudes de la vie politique réservent parfois des surprises. Mais celui qui estime avoir servi son pays comme un restera certainement, d’une manière ou d’une autre, en contact avec la chose publique. La reconversion en administrateur indépendant de son prédécesseur et mentor Jeannot Krecké et l’accession à la présidence de la Chambre de commerce de son ancien collègue, le ministre des Finances, (CSV), en témoignent.

Quel sera le visage du Luxembourg en 2040? 20 années, une éternité en politique. Pourtant, le tournant des années 2000 paraît encore être proche. Le «bug» annoncé, la folie de la bulle internet, la poursuite de la diversification du pays, l’émergence de nouveaux acteurs économiques… les 20 dernières années ont été franchies au rythme croissant de la vitesse des communications. C’est aussi en 2000 qu’un nouveau magazine faisait son apparition au Luxembourg. Paperjam voyait le jour dans un paysage médiatique dominé par des titres traditionnels et apparentés à des courants de pensée. Positionné dans l’écofin, le navire amiral de Maison Moderne jouait déjà les trouble-fête et apportait une nouvelle manière de traiter l’actualité, en toute indépendance. Avec le souci d’innover. Deux décennies plus tard, le titre s’est mué en écosystème et est devenu une marque référence pour de nombreux lecteurs. Une reconnaissance qui ne doit rien au hasard, mais qui est le fruit du travail acharné de ­collaborateurs passionnés qui œuvrent au quotidien pour créer des newsletters, concevoir un magazine et ses suppléments (dont le nouveau ce mois-ci), enrichir un et animer un .

En 20 ans, Paperjam s’est réinventé plusieurs fois. Pour perdurer. Pour s’adapter à l’air du temps et anticiper les changements de fonds. À l’image du Luxembourg. 20 ans passés. Quid des 20 prochaines années? Comment le Grand-Duché aura-t-il évolué en 2040? Sera-t-il devenu le champion de l’économie green? La question de la vulnérabilité du aura-t-elle été résolue? Parlerons-nous encore de ? ­Les résultats de seront-ils de mauvais souvenirs?

Plutôt que de se replonger dans le passé pour son 20e anniversaire (qui sera marqué, le 27 mai prochain, par un 10×6 exceptionnel à la ­Philharmonie), Paperjam vous propose justement d’imaginer le Luxembourg de 2040. Tout au long de l’année, différents ­dossiers et contributions dans nos colonnes relaieront les vues prospectives de ­responsables politiques, institutionnels et d’entreprise. Pourquoi pas les vôtres? N’hésitez pas à nous faire parvenir vos questions ou réflexions via #Paperjam20ans ou #Luxembourg2040 sur les réseaux sociaux. Vous pouvez également partager vos contributions en nous adressant votre carte blanche (en français ou en anglais) via l’adresse [email protected].

Les médias doivent aussi donner la parole aux citoyens pour nourrir le débat public et participer à la vie démocratique d’un pays. Paperjam entend bien remplir son rôle à cette occasion