À partir du 30 octobre, Michael Sanctobin investi la boutique du Mudam. (Photo: David Laurent)

À partir du 30 octobre, Michael Sanctobin investi la boutique du Mudam. (Photo: David Laurent)

Enfant de la culture de la rue, il semble né avec une bombe dans la main et un skate dans l’autre. Ce serait oublier que le jeune Belge (né en 1984) a été formé au C.A.D. à Bruxelles, qu’il a fait ses armes 
à l’agence de design digital Firstborn à New York avant de revenir au Luxembourg où il a travaillé pour les agences Bizart et Vous.
Sa marque de fabrique, ce sont des triangles délimités par des bandes blanches ou noires. Un travail précis et réfléchi sur la couleur qui donne une impression d’explosion, une énergie rare dans l’abstraction. On a pu le voir au Goodbye Monopol, à l’Oekofoire ou tout récemment à Berlin, à la Stroke Art Fair. À partir du 30 octobre, c’est lui qui investira la Mudam Boutique où il met en place «un jeu de triangulations à la fois bi- et tridimensionnelles, avec une couleur dorée qui absorbe et reflète l’espace en même temps». Accompagnant la fresque, une édition limitée d’une bougie parfumée complètera le dispositif.
Dans l’actualité de Michael Sanctobin également, la création d’une magnifique écharpe en soie du Japon pour le compte de Diversity, un éditeur luxembourgeois qui soutient des projets en Inde. «C’est une édition de 100 pièces, sérigraphiées à la main en neuf couleurs», précise l’artiste qui accorde un soin presque maniaque aux détails. 

 www.sanctobin.com

www.wear-diversity.com

www.mudam.lu