Fascinante et d'une réalisation impeccable, l'exposition Holorama est à voir pendant tout le festival (Photo: Tom Guldenwein)

Fascinante et d'une réalisation impeccable, l'exposition Holorama est à voir pendant tout le festival (Photo: Tom Guldenwein)

Michel Gondry

Producteur, scénariste oscarisé et réalisateur mondialement reconnu (Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Be Kind Rewind, L’Ecume des jours…) Michel Gondry présentera «Is The Man Who Is Tall Happy», un film d’animation étonnant basé sur des conversations réalisées avec le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky qui fera l’ouverture de la compétition documentaire. Profondément fasciné par la pensée de son interlocuteur, le cinéaste réalise plusieurs entretiens vidéo avec Noam Chomsky. À l’aide de séquences d'animations dessinées à la main, Gondry tente de s'approcher des idées de l'un des plus célèbres intellectuels américains de gauche. Les séquences d'animations rendent plus concrètes la pensée complexe de Chomsky et dévoilent le processus de création qui a précédé le film lui-même. Bien plus qu'un documentaire ou un film d'animation, il s'agit ici d'un véritable dialogue philosophique qui amène le spectateur à réfléchir de manière ludique sur le fondement du processus créatif.

Le 4 mars à 21h au Ciné Utopia

Her, Spike Jonze

Los Angeles, dans un futur proche. Théodore (Joaquin Phoenix), un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. Ce dernier s’appelle Samantha (la voix de Scarlett Johansson) et Théodore tombe immédiatement amoureux de Samantha qui s’exprime par une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux. Spike Jonze nous propose ici un film original et touchant sur le thème de la relation intime entre l'homme et la machine.

Le 2 mars à 21h à la cinémathèque

Le 5 mars à 21h au Ciné Utopia

Voir Hjaltalín en live pour une B.O.

Le film islando-américain «Days of Gray» de Ani Simon-Kennedy s'appuie sur une histoire intemporelle accompagnée en live par la musique qui sera exceptionnelle du groupe islandais Hjaltalin. C’est un monde sans parole. Un monde dans lequel tous suivent aveuglément les règles et où toute possession est vaine. Tous portent masque en quittant leur demeure. Foi, espérance et joie sont mortes. Seul un jeune garçon ose remettre en question le système. Il commence à collectionner des anciens objets, à avoir des relations chaleureuses avec sa jeune sœur et à devenir ami avec une étrangère. Le jeune garçon décide alors de quitter sa famille et de partir pour des contrées interdites. 

Le groupe Hjaltalin se compose de 7 membres qui se sont rencontrés dans une chorale et sont tous formés à la musique classique. Leur musique puise ses inspirations dans de nombreuses influences et est difficilement classable. L’ensemble créé un univers où tout frémit et explose, un pied sur la banquise, l’autre sur un volcan. 

Le 6 mars, à 20h au CCRN (Grund)

Fréquenter le RATSKELLER, le QG du festival

L’espace d’exposition du Cercle Cité (accès par la Rue du Curé) devient, le temps du festival, un lieu d’échange et de rencontres autour du film. On y croise membres des jurys, acteurs, réalisateurs et autres invités prestigieux, on y prend un verre et fait la fête ou on visite notamment la surprenante exposition Holorama signée Jeff Desom (photo), ainsi qu’une sélection d’affiches anciennes de la Cinémathèque.

En s’inspirant de la tradition des théâtres optiques, le réalisateur Jeff Desom a choisi de redonner vie à quelques scènes emblématiques de la grande Histoire du cinéma. De «Twin Peaks» à «Apocalypse Now», de «E.T.» à «The Big Lebowski» en passant par «Jason and the Argonauts», l’auteur a offert une troisième dimension à des scènes cultes grâce à un habile procédé holographique s’appuyant sur un écran semi-transparent, mixant l’image d’une maquette construite avec un souci extrême de fidélité et une extraction des personnages de la scène originale. Une mise en perspective en forme d’hommage, accessible à tous les publics.

Cercle Cité, rue du Curé (Centre-ville)

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