Le réalisateur Christophe Wagner (à gauche) et son chef opérateur, Jako Raybaut. (Photo: Patrick Muller/Samsa Film/Artemis Productions)

Le réalisateur Christophe Wagner (à gauche) et son chef opérateur, Jako Raybaut. (Photo: Patrick Muller/Samsa Film/Artemis Productions)

Débuté le 4 août dernier, le tournage de « Eng nei Zäit », le nouveau film de Christophe Wagner, bat son plein. C’est d’abord dans la campagne belgo-luxembourgeoise que l’équipe, pas loin de 100 personnes, s’est installée au début du mois.
Metzert, Nothomb et surtout Grumelange (Martelange) ont été le théâtre des premiers claps pour ce film qui se déroule dans l’immédiate après-guerre. Au scénario, Viviane Thill s’est inspiré d’un fait divers réel : à Ettelbrück, une famille de paysans d’origine allemande avait été retrouvée assassinée en juillet 1945, avec leur valet et la fille de ferme. Cette scène de quintuple meurtre sera justement tournée dans la ferme de Windhof à Grumelange.
« Les premiers jours ont été fatiguant pour tout le monde, avec de longues heures de tournage et des interruptions dues au mauvais temps », souligne Christophe Wagner. Une scène a même été réécrite pour se situer sous la pluie « et ça fonctionne très bien comme ça ».
Par la suite, plusieurs scène d’intérieur on pu être tournées dans divers lieux du pays. La salle du conseil de l’Hôtel de Ville d’Esch-sur-Alzette est devenue un tribunal, à côté un bureau était artificiellement enfumé pour rappeler le temps où es fonctionnaires fumait pendant le travail… En ville aussi, on a pu voir les équipes dans le hall du ministère de la Culture, devenu la réception de la sûreté. La scène est très courte et ne dure que quelques secondes : Jules Ternes (Luc Schiltz) entre par la porte principale pour ensuite monter l’escalier et se rendre dans les bureaux.
L’abbaye de Neumünster et ses environs ont également été mis à contribution comme décor naturel. L’entrée de la rue Malakoff à Clausen a vu la seule partie du tournage qui se déroulait de nuit. Ironie du sort : il a fallu réaliser de la fausse pluie pour cette scène.