En cas d’incendie, un désenfumage efficace permet d’évacuer automatiquement et de manière fiable la chaleur, la fumée et les gaz toxiques. (Photo: DH Expert)

En cas d’incendie, un désenfumage efficace permet d’évacuer automatiquement et de manière fiable la chaleur, la fumée et les gaz toxiques. (Photo: DH Expert)

Le désenfumage naturel est l’un des piliers de la sécurité incendie dans nos bâtiments. En même temps, il a la réputation d’être compliqué à planifier et pas facile à intégrer dans le design du bâtiment. Est-ce vrai?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord comprendre comment fonctionne le désenfumage naturel et quels avantages ce système offre par rapport aux autres méthodes. En cas d’incendie, un désenfumage efficace permet d’évacuer automatiquement et de manière fiable la chaleur, la fumée et les gaz toxiques. Les issues de secours restent exemptes de fumée. Les pompiers et les équipes de secours peuvent accéder facilement au foyer de l’incendie et évacuer rapidement les personnes. Cela permet de sauver des vies en urgence. En plus, les biens matériels sont efficacement protégés. La technologie de désenfumage naturel réussit à faire tout cela à l’aide des commandes intelligentes et des moteurs puissants, qui ouvrent rapidement les fenêtres en façade ou les coupoles de désenfumage sur le toit.

Le cadre légal

La planification et la mise en œuvre du désenfumage naturel sont basées sur des normes européennes et nationales. Les prescriptions de l’ITM définissent des exigences en matière de désenfumage en termes généraux. Pour la planification et l’installation des systèmes de désenfumage, on peut se référer à un ensemble de 12 normes européennes de la série EN 12101 ou aux «prescriptions de prévention incendie» de l’ITM. Dans la pratique, les architectes s’appuient également sur les réglementations des pays voisins comme l’Allemagne, la France ou la Belgique. Le calcul des surfaces aérodynamiques et géométriques requises peut être réalisé sur la base de la réglementation ITM-SST 1552.2 ou directement par un fournisseur de système de désenfumage. Celui-ci peut déjà fournir des recommandations concernant le type de profilé des fenêtres, les moteurs et les commandes nécessaires à l’évacuation des fumées. Si la certification d’un DENFC selon la norme EN 12101-2 est requise, il faut également en tenir compte dès le début de la phase de planification.

Les défis de la planification

La planification anticipée du système de désenfumage est essentielle, pas seulement en ce qui concerne la certification. L’intégration dans un concept de construction esthétique représente un grand défi pour l’architecte. Outre les solutions standards, il existe effectivement de nombreuses façons de rendre les composants de désenfumage, tels que les moteurs et les câbles, aussi invisibles que possible, par exemple en les intégrant directement dans les profilés des fenêtres.

Lors de la planification, il est souvent omis qu’un système de désenfumage est une solution globale qui nécessite un échange précoce ainsi qu’une bonne coordination des différents corps de métier. En plus des architectes et des bureaux d’études, les électriciens, les toituriers ainsi que les fenêtriers et façadiers doivent être impliqués à un stade avancé afin de trouver la bonne solution pour chaque projet et de convenir de la mise en œuvre ultérieure. En raison de la répartition des métiers dans les différents lots des cahiers des charges entre l’électricité et la planification des façades, cette coordination fait souvent défaut.

Afin d’y voir plus clair et d’étudier concrètement les différentes phases du désenfumage naturel, nous vous invitons à suivre notre webinaire du 28 octobre 2021, inscrivez-vous .