La CGFP demande au moins un jour de télétravail par semaine dans la fonction publique. (Photo: EU/Lukasz Kobus)

La CGFP demande au moins un jour de télétravail par semaine dans la fonction publique. (Photo: EU/Lukasz Kobus)

La CGFP demande de fixer un nombre précis de jours de télétravail par semaine dans la fonction publique et la possibilité de télétravailler depuis plusieurs résidences. Elle n’adhère en tout cas pas au règlement proposé.

Alors que la fin des accords et de avec les pays frontaliers semble marquer le terme du «télétravail de crise», la fonction publique travaille à sa mise en place post-Covid. Le ministère de la Fonction publique a transmis à la Confédération générale de la fonction publique (CGFP) son projet de règlement grand-ducal sur le sujet. Que cette dernière désapprouve. Dans un communiqué de presse, elle cite les différents points qui lui posent problème:

L’impossibilité de télétravailler depuis plusieurs lieux de résidence

«Les propositions faites par le ministère ne tiennent pas suffisamment compte des nouvelles familles patchwork», écrit la CGFP. Qui demande la possibilité de télétravailler depuis plusieurs lieux de résidence pour «faciliter l’organisation de la vie quotidienne» des familles recomposées.

L’absence de règle claire sur le nombre de jours

La CGFP . Or, «le ministère refuse de préciser le nombre moyen de jours par semaine pendant lesquels les personnes peuvent travailler à domicile», regrette-t-elle. La confédération propose «au moins un jour de télétravail par semaine, à condition que le poste soit adapté». Et que les «superviseurs qui s’y opposent soient invités à justifier leur décision par des motifs raisonnables».

L’assouplissement du droit à la déconnexion

«Le ministère a l’intention de supprimer le droit à la déconnexion dans des cas exceptionnels», alerte le syndicat. Qui demande la suppression de ce passage pour «éviter d’éventuels abus».

Le système de notation

La CGFP profite de son communiqué pour rappeler un autre sujet de discorde avec le ministère: le système de notation de la fonction publique. Les négociations à ce sujet sont «au point mort», note-t-elle. La confédération demande la fin du système d’évaluation, qui «crée un climat de méfiance» et demande un «énorme effort» pour un «maigre résultat final». Elle indique toujours attendre une analyse de ce système.

Reste à savoir si le ministère prendra en compte les demandes dans l’adaptation de son règlement, ou non.