Une des règles implique que l’IA devra rester sous supervision et contrôle humains. (Photo: Shutterstock)

Une des règles implique que l’IA devra rester sous supervision et contrôle humains. (Photo: Shutterstock)

La Commission européenne a levé le voile sur les lignes directrices éthiques qu’elle souhaite appliquer au domaine de l’intelligence artificielle. Une possible législation est attendue pour 2020, après une phase de test.

Le domaine de l’intelligence artificielle suscite autant d’enthousiasme que de craintes. Il se trouve logiquement parmi les préoccupations de la Commission européenne, décidée, comme le soulignent nos confrères des Échos, à «pousser l’économie européenne à sauter dans le train, tout en posant les limites du possible».

Un groupe d’experts indépendants s’est donc attelé au volet éthique et a présenté, lundi, les lignes directrices de son rapport en la matière. Sept grandes règles se dégagent: les systèmes devront rester sous supervision et contrôle humains, il faudra respecter les règles sur les données personnelles, s’appuyer sur des algorithmes sécurisés, être transparent, être traçable, veiller à être accessible au plus grand nombre, et ne pas être discriminant. C’est à ce prix que l’IA servira à «renforcer des changements sociaux positifs et une écologie durable et responsable».

Un test de juin à décembre

L’Europe aimerait porter son approche au niveau mondial, via des partenaires comme le Japon ou le Canada. Une phase de test est prévue de juin à décembre, au cours de laquelle industries, recherche et pouvoirs publics seront amenés à tester cette liste. La traduction législative de ce travail sera du ressort de la prochaine Commission.