C’est dans l’enceinte du Palais des Festivals à Cannes qu’Agora a tenu son cocktail à l’occasion du Mipim 2025. Nombre de professionnels luxembourgeois et de partenaires d’Agora étaient présents. Dans ce contexte, Marie-Josée Vidal, présidente d’Agora, a rappelé «l’importance de travailler ensemble de manière étroite, en particulier dans ces circonstances de crises immobilière et géopolitique que nous traversons actuellement».
Elle a ensuite rappelé que Belval continue son développement dans la partie Sud. Ainsi «même si les planifications sont un peu plus longues que prévues», la commercialisation des nouveaux projets résidentiels est prévue pour fin 2025-début 2026. Ce quartier est fortement orienté vers les familles avec des typologies d’habitats mêlant maisons individuelles, petites résidences, maison bifamiliales… La proximité avec le parc Um Belval permet un équilibre entre vie urbaine et lien avec la nature, tout comme les petits jardinets qui sont attenants aux maisons. Des aires de jeux complètent les possibilités pour les enfants de jouer à l’extérieur.

Belval Sud est plus particulièrement conçu pour accueillir des familles. (Illustration: Agora)
L’autre quartier en développement porté par Agora est Metzeschmelz. L’ancienne friche industrielle d’ArcelorMittal est en transformation pour devenir un nouveau quartier urbain. Ces derniers mois, les travaux de démolition, assainissement et dépollution ont été lancés. «Metzeschmelz aura 30% de logements abordables», confirme Marie-Josée Vidal. «Et parmi ces logements, nous souhaitons qu’y soient développés des logements pour salariés.» Cette formule, initiée par le ministère du Logement, est un soutien proposé aux entreprises qui veulent construire des logements pour leurs employés. À travers le système d’aide à la pierre, les entreprises peuvent bénéficier d’un soutien financier de l’État allant jusqu’à 70% des coûts de construction.
«Ce quartier répond aux ambitions de niveau national et va proposer une conception urbaine durable et inclusive», a poursuivit Bruno Théret, vice-président d’Agora. «Pour cela, nous utilisons l’intelligence artificielle, les jumeaux numériques, différentes innovations technologiques qui vont nous permettre à la fois de réduire les coûts et de construire un quartier où l’optimisation des ressources est une priorité. C’est aussi dans cette perspective que nous avons dimensionné les PAP non plus pour des constructions en béton, mais en acier.»