Léon Gloden (CSV) questionne le ministre de la Mobilité, François Bausch, au sujet de la création d’une voie spéciale permettant aux bus de desservir des parkings, avant de remonter sur la voie rapide. (Photo: Benjamin Champenois / Maison Moderne / archives)

Léon Gloden (CSV) questionne le ministre de la Mobilité, François Bausch, au sujet de la création d’une voie spéciale permettant aux bus de desservir des parkings, avant de remonter sur la voie rapide. (Photo: Benjamin Champenois / Maison Moderne / archives)

Des études sont en cours afin de connecter aux transports en commun les futurs P+R de l’A1 et de l’A3. Mais pas question de prévoir des arrêts de bus le long de ces autoroutes.

Le député (CSV) a entendu parler de cette initiative qui concerne l’autoroute TF-5 de Tenerife. Des voies spéciales permettent aux bus de desservir des parkings, avant de remonter sur la voie rapide. Il a donc interrogé le ministre de la Mobilité et des Travaux publics,  (Déi Gréng), afin de savoir si cela était envisageable au Luxembourg.

Dans sa réponse, publiée lundi, le ministre explique que l’Administration des ponts et chaussées est occupée à élaborer le dossier de soumission de l’extension du P+R Mesenich, le long de l’A1, au poste-frontière de Wasserbillig. «La phase 1 comprend la construction d’un parking de 737 places, ainsi que la mise en place d’un arrêt de bus et de deux ronds-points. Le P+R sera donc équipé d’un nouvel arrêt de bus le long du chemin repris CR141B et d’une nouvelle passerelle pour piétons qui reliera l’arrêt de bus directement au P+R. La phase 2 comprend la construction d’un garage de stationnement de 990 places réparties sur 5 étages sur le site du parking existant», a expliqué François Bausch.

Un projet à l’échangeur Dudelange-centre

Dans le cadre du projet de la mise à 2x3 voies de circulation de l’A3, une étude de faisabilité est en cours afin d’aménager un P+R au niveau de l’échangeur de Dudelange-centre, avec priorisation des bus en direction de l’A3.

«Tous ces projets prévoient que les transports en commun quittent l’enceinte de l’autoroute pour la prise en charge ou le déchargement des passagers», a terminé le ministre. Précisant, si besoin en était, que «la présence de piétons dans l’enceinte d’une autoroute est interdite pour des raisons évidentes de sécurité».