L’installation par l’armée et l’Administration des ponts et chaussées d’une entre Grass et Linger . C’est ce qu’avait d’ailleurs relayé le bourgmestre de Bascharage, (CSV), qui contestait pour sa part la légalité de l’initiative du ministre de l’Agriculture (LSAP).
Lors d’une réunion d’information à Clemency, plusieurs problèmes avaient été pointés: parcours de la clôture passant sur des terrains privés, installation trop éloignée de la frontière et de la clôture belges «parfois de plus de deux kilomètres», passage possible des gibiers via les villages...
Michel Wolter avait annoncé que des propositions alternatives seraient faites aux autorités, pour éviter «tout conflit sur le terrain, car certains ne laisseront pas faire n’importe quoi chez eux». C’est ce qui a été fait ce lundi.
Réduire la zone blanche
Les autorités locales, les agriculteurs et les propriétaires de terrain ont donc formulé plusieurs propositions alternatives. L’objectif étant de rapprocher la clôture luxembourgeoise de la clôture belge, de ne pas passer sur des terrains privés où les propriétaires n’auraient pas marqué leur accord, de réduire la zone blanche dans laquelle tous les sangliers seront abattus...
Il s’agira aussi d’intégrer la commune voisine de Pétange dans la réflexion. Mais aussi de trouver des solutions pour Clemency et Linger, villages qui se trouvaient sur le passage de la clôture.
«Le ministre a expliqué que les sangliers ne passent pas dans les villages. Néanmoins, on en a vu un avenue de Luxembourg, en plein Käerjeng il y a peu de temps», avait expliqué Michel Wolter.
Ces propositions ont été transmises à Félix Wildschutz, coordinateur de la lutte contre la peste porcine, et à Roland Fox, directeur de l’Administration des ponts et chaussées. L’accueil a été favorable selon les autorités communales, qui attendent de voir quelle sera l’issue concrètement.