Bien que les eurodéputés luxembourgeois ne soient que six au Parlement européen sur 705 représentants, leur présence n’est pas à prendre à la légère. Trois d’entre eux sont classés parmi les 100 députés les plus influents d’après l’analyse d’EUMatrix.
– (CSV, EPP) est le premier Luxembourgeois, il se hisse à la 22e place et gagne cinq places par rapport au dernier classement publié.
– (DP, Renew), fait un bond en arrière en passant de la 51e à la 63e place.
– en plus d’être un des 14 vice-présidents du Parlement européen, (LSAP, S&D) fait son apparition dans le top 100 en prenant la 91e place.
L’agence détaille également l’influence des députés sur des secteurs politiques bien spécifiques. (déi Gréng/Greens/EFA) est une des cinq députées les plus importantes en matière de santé. (CSV, EPP) est troisième en ce qui concerne l’influence sur la législation et les documents qui façonnent la politique commerciale et internationale de l’UE.
Manfred Weber, l’eurodéputé le plus influent
Leadership, activités législatives, performance, réseau… Réalisé à l’aide d’un algorithme, ce classement se base sur différents critères, afin de déterminer quels sont les députés les mieux placés pour influencer les différentes politiques de l’UE depuis le début de la législature actuelle. «Il ne s’agit pas d’une évaluation du bien ou du mal: “influence” est un terme neutre dans ce contexte», clarifie l’agence.
Le député allemand Manfred Weber, président du groupe EPP, est le député le plus influent selon l’étude. Il devance la présidente du Parlement européen, la Maltaise Roberta Metsola (EPP), et la députée espagnole Iraxte García Pérez (S&D).
«Parmi les grandes délégations, les Espagnols et les Allemands s’en sortent particulièrement bien, notamment en raison de leur forte représentation dans les plus grands groupes (…) Les performances des députés européens français tendent à être plus moyennes», analyse EUMatrix. «Quelques délégations nationales sont capables de dépasser leur poids en obtenant des postes de direction ou de dossiers législatifs que la taille de leur délégation ne leur permet pas d’avoir normalement. C’est par exemple le cas de Malte et du Luxembourg.»
Selon les derniers calculs de l’organisme belge, un vaste turn-over est à prévoir, «seuls 42% de la cohorte actuelle de députés seront réélus lors des prochaines élections». La date n’est pas encore déterminée, mais elles devraient avoir lieu du 6 au 9 juin 2024.