Les acteurs de la gestion de patrimoine fournissent aujourd’hui des efforts considérables pour digitaliser leur activité. Et pour cause: les outils numériques permettent d’offrir une meilleure qualité de service aux conseillers et à leurs clients, et d’améliorer l’efficacité opérationnelle.

Le secteur de la gestion de patrimoine est un poids lourd de l’économie luxembourgeoise. Profitant de l’environnement favorable offert aux investisseurs dans le pays et en Europe, de nombreux acteurs – banques privées, family offices, assureurs – y ont en effet développé une activité au cours des dernières années. Toutefois, la manière dont on travaille et dont on interagit avec les différents services que nous utilisons au quotidien a aujourd’hui considérablement évolué. Les outils numériques sont en effet devenus incontournables et les acteurs de la gestion de patrimoine cherchent désormais, eux aussi, à offrir à leurs partenaires et clients finaux des solutions digitales performantes.

Notre volonté était de travailler avec un niveau d’exigence très élevé, afin de créer une solution digitale d’emblée efficace et facile à utiliser.
Guillaume Mesnil,

Guillaume Mesnil,Head of Projects & ITGenerali Luxembourg

«Les sociétés actives dans le secteur de l’assurance-vie au Luxembourg ne sont pas forcément aussi innovantes que les grands acteurs mondiaux de la tech», concède Guillaume Mesnil, responsable Projets et Informatique au sein de Generali Luxembourg. «Mais une structure comme Generali Luxembourg a consenti d’importants efforts au cours des trois dernières années en matière de digitalisation. Notre volonté était de travailler avec un niveau d’exigence très élevé, afin de créer une solution digitale d’emblée efficace et facile à utiliser.»

Faciliter la vie du conseiller et de son client

Malgré cette diversité de cibles et d’utilisateurs potentiels de la solution digitale que Generali Luxembourg cherchait à développer, un dénominateur commun a rapidement été identifié: il fallait parvenir à fluidifier les processus et à dématérialiser l’importante masse de documents nécessaires dans le cadre de la souscription d’un contrat d’assurance-vie. «Il faut savoir que lorsqu’un de nos partenaires réalise une souscription, plus de 100 pages de documents doivent être produites, remplies, puis parcourues et paraphées par le client. C’est une perte de temps considérable», relève Guillaume Mesnil. Agir à ce niveau en facilitant tant la vie du partenaire que celle du client final est donc rapidement apparu comme une priorité.

Un outil tout-en-un

Accompagné d’un acteur de référence comme Quantalys, Generali a donc développé MyWings, un extranet aux multiples fonctions. Pour le souscripteur comme pour le partenaire, c’est tout d’abord un outil permettant d’accéder, de façon sécurisée, à l’ensemble des contrats du client ainsi qu’à toutes les informations qui y sont liées. «Au-delà de la possibilité d’avoir une vue sur l’ensemble des polices d’assurance du client, l’utilisateur peut aussi obtenir des informations sur les performances des différents actifs, des détails sur les fonds internes investis, sur leurs sous-jacents. Des documents comme les relevés de portefeuille, pour les clients, ou les bordereaux de commission, pour les partenaires, sont également disponibles», précise le responsable Projets de Generali Luxembourg.

Mais MyWings facilite également un grand nombre de processus qui, auparavant, s’avéraient longs et fastidieux. C’est le cas, notamment, de l’arbitrage – le fait de désinvestir et de réinvestir certains actifs – et même, depuis janvier dernier, de la souscription. De la collecte des données nécessaires pour l’analyse KYC à la signature électronique, en passant par la création de l’identité numérique ou le téléchargement des pièces justificatives, tout peut à présent être effectué depuis la plateforme web développée par Generali Luxembourg. Les données obtenues sont ensuite envoyées en un clic dans les bases de données de la société.

Depuis le lancement de la possibilité de souscrire en ligne, 50% des souscriptions ont été réalisées par ce biais.
Guillaume Mesnil

Guillaume MesnilHead of Projects & ITGenerali Luxembourg

Les premiers retours de ce nouveau développement de la plateforme sont pour le moins positifs. «Depuis le lancement de la possibilité de souscrire en ligne, 50% des souscriptions ont été réalisées par ce biais», explique Guillaume Mesnil. «Nos partenaires, en outre, soulignent le côté intuitif, facile d’accès, clair de notre solution. Pour tous ceux qui auraient des difficultés à la maîtriser, une FAQ a été mise en place et notre équipe commerciale se tient à disposition pour dispenser des formations.» L’équipe de Generali Luxembourg ne compte toutefois pas s’arrêter là. Dans les prochains mois, la plateforme en ligne continuera à s’étoffer avec l’ajout de nouvelles opérations telles que les versements complémentaires, les rachats ou les arbitrages de masse. De quoi tirer pleinement profit des opportunités offertes par le digital.