En 2019, le chiffre d’affaires total de Deloitte Luxembourg augmente de 6%, pour atteindre 350 millions d’euros (contre 330 millions d’euros en 2018).  (Photo: Paperjam)

En 2019, le chiffre d’affaires total de Deloitte Luxembourg augmente de 6%, pour atteindre 350 millions d’euros (contre 330 millions d’euros en 2018).  (Photo: Paperjam)

Deloitte Luxembourg a réalisé une neuvième année de croissance consécutive. L’accompagnement de la digitalisation des clients fait partie de ses opportunités majeures de développement pour les mois à venir.

La croissance est toujours là, mais elle ralentit. , le chiffre d’affaires total de Deloitte Luxembourg augmente de 6%, pour atteindre 350 millions d’euros (contre 330 millions d’euros en 2018).

«Le contexte global n’est pas sans incertitudes. Malgré cela, l’activité est en croissance de 6%. Nous sommes très satisfaits de nos résultats, d’autant plus que le marché luxembourgeois est mature. Il faut maintenant consolider la croissance pour s’assurer un avenir durable», déclare , managing partner de la firme luxembourgeoise de Deloitte, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 19 novembre.

Le nouveau directeur de la communication, David Molins, avait pour l’occasion mis en place une configuration particulière de la conférence, en utilisant le septième étage du .

Le nouveau directeur de la communication, David Molins, avait pour l’occasion mis en place une configuration particulière de la conférence, en utilisant le septième étage du nouveau bâtiment D.Square. (Photo: Deloitte Luxembourg)

Le nouveau directeur de la communication, David Molins, avait pour l’occasion mis en place une configuration particulière de la conférence, en utilisant le septième étage du nouveau bâtiment D.Square. (Photo: Deloitte Luxembourg)

Le cabinet ne communique pas les revenus détaillés de chacun de ses métiers, mais assure que l’activité audit est en hausse de 7%. «Les fonds alternatifs de private equity et de real estate ont constitué un fort moteur de cette croissance», affirme , audit leader.

Tassement du conseil

Du côté du département Fiscalité (+10% de revenus), , tax leader, signale trois évolutions majeures: la sophistication des règles fiscales locales et internationales, la rapidité des modifications réglementaires, et la prise en compte des évolutions digitales.

Quant à la croissance de l’activité conseil, elle se tasse. L’année 2019 affiche une hausse de 3%, après plusieurs années exceptionnelles. «Il s’agit d’une moindre croissance cette année. Nous avons consolidé les bases», note John Psaila.

, advisory and consulting leader, précise: «Nous avons eu une croissance de 20% les deux années précédentes, et une moyenne de 12 à 15% de progression auparavant. L’agenda conseil s’est déplacé des sujets réglementaires vers des sujets plus opérationnels.»

Le principal potentiel de développement se situe désormais dans l’accompagnement des entreprises dans la relation et la fidélisation de leurs clients, et dans la recherche de gains de productivité.

Salariés agiles

Dans un contexte économique mouvant, la guerre des talents est plus que jamais ouverte pour Deloitte, qui compte 2.300 employés. «Chacun de nos métiers se transforme, et nous ne pouvons pas nous permettre d’être en retard. Nous sommes dans un pays dont le succès économique va au-delà de sa taille: la demande de talents excède l’offre, ce qui nous demande d’élargir notre zone de recherche des profils», lance John Psaila.

Chacun des départements cherche ainsi les perles rares pour étoffer ses équipes, mais aussi la possibilité de faire évoluer rapidement les collaborateurs pour répondre à de nouveaux enjeux, comme la digitalisation. « et faire en sorte que les techniciens et informaticiens puissent être très agiles, afin de développer des solutions rapidement», atteste , operations leader.

en juin dernier peut contribuer à l’attractivité du cabinet d’audit, qui a instauré à cette occasion de nouveaux modes de travail pour coller aux (la moyenne d’âge des salariés atteint 32 ans) et/ou des frontaliers.

«Le nouveau bâtiment modifie la manière de travailler. Les interactions entre les personnes ont augmenté du fait d’espaces propices à la collaboration et du ‘flex office’. Nous avons aussi introduit le ‘flex time’ et le télétravail: seuls nous importent le résultat et le respect des attentes des clients», certifie Sophie Mitchell.