Un Premier ministre et sa ministre de la Famille et à la Grande Région. Un ancien ministre des Finances. Des députés. Un premier échevin. Des représentants d’institutions. Des chefs d’entreprise. Des associés et ex-associés. Un managing partner et ses prédécesseurs.
Tout l’écosystème institutionnel, du secteur financier et, plus largement, de l’économie était représenté mercredi soir, lors de l’inauguration officielle du nouveau bâtiment de Deloitte Luxembourg, D. Square.
À la Cloche d’Or, où le Big Four , l’occasion s’est prêtée pour un appel de la part du managing partner, , ainsi que du Premier ministre, , à la poursuite d’une union qui a fait le succès du pays.
«Le succès n’est pas le résultat d’un ‘one man show’, ni d’un ‘one firm show’, », a déclaré John Psaila, durant son discours. Pointant que les challenges actuels et de demain sont radicalement différents de ceux d’hier, le managing partner de Deloitte insiste sur le besoin de s’adapter à ce changement rapide. Et de s’ouvrir aux nouvelles générations et en les aidant dans ce contexte. «Elles ont entre leurs mains le futur du Luxembourg, de l’Europe et au-delà.»
Pour Xavier Bettel, la croissance économique fait partie de l’ADN du pays, notamment grâce à la confiance partagée par les acteurs, et celle qu’inspire le pays du côté d’investisseurs étrangers.
«Nous voulons être dans la locomotive du changement», déclarait Xavier Bettel en substance. «Nous devons faire en sorte que le Luxembourg soit prêt à changer dans le cadre de la digitalisation, qui sera un changement majeur.»
Nous ne travaillons pas les uns à côté des autres, mais ensemble.
Face à l’assistance composée de représentants de plusieurs nationalités, le Premier ministre a aussi fait référence à la présence de , également ministre de l’Intégration. «Nous savons que l’ouverture nous a aidés au succès, nous ne travaillons pas les uns à côté des autres, mais ensemble.» Et puis, le succès du pays réjouit aussi le ministre des Finances, lâche Xavier Bettel, en sortie de scène. Rires.
Mais le Premier ministre se rappelait, quelques minutes plus tôt, de la sortie de terre de la nouvelle partie de la Cloche d’Or – le ban de Gasperich – et de ce dossier, qu’il avait bien connu en tant que bourgmestre de la capitale. «La Cloche d’Or m’a donné mes premiers cheveux gris.»
Quelques années plus tard, le quartier poursuit sa mue, bon gré mal gré au niveau des infrastructures et d’une mobilité relativement difficile en attendant le tram et la gare d’Howald. La vie de quartier s’installe progressivement après l’arrivée des entreprises.
«Nous avons encore beaucoup de travail durant les prochains mois», déclarait le premier échevin de Luxembourg-ville, . «Nous allons travailler sur le parc du quartier, qui sera le plus grand parc de la ville.»
Car, pour convaincre entreprises et investisseurs étrangers de s’intéresser au Luxembourg, les autorités politiques devront, entre autres, leur montrer qu’elles disposent d’une vision intégrée en matière de planification territoriale et urbanistique.