Jusqu’à maintenant, les personnes vaccinées avec Pfizer ou Moderna devaient attendre six mois pour se faire injecter leur troisième dose. Le gouvernement a décidé de réduire ce délai à 5 mois. Il explique suivre les recommandations du Conseil supérieur des maladies infectieuses (CSMI) émises mardi 14 décembre et réagir à la «vague épidémique actuelle», à la «menace du variant omicron» et à «l’incidence croissante des hospitalisations chez des personnes vaccinées».

Les invitations envoyées en début de semaine prochaine et jusqu’à la fin de l’année proposeront donc cette dose complémentaire cinq mois après la dernière injection. Après le 3 janvier, le «booster» sera même possible dès 4 mois.

Avec ou sans invitation

«Le produit vaccinal utilisé pour le rappel est un vaccin à ARNm, quel que soit le vaccin administré en primovaccination», précise le gouvernement. C’est-à-dire soit une dose de Comirnaty (Pfizer/BioNTech), soit une demi-dose de Spikevax (Moderna). Le rappel peut reposer sur un vaccin à ARNm différent de celui qui a été utilisé pour la primovaccination.

Les personnes concernées recevront une invitation du gouvernement par courrier postal pour se faire vacciner, avec les indications sur la démarche pour prendre rendez-vous dans l’un des quatre centres de vaccination ou auprès de leur médecin. Il est aussi possible d’y aller sans rendez-vous dans le , au numéro 70 de la Grand-Rue, ou  Le gouvernement propose une hotline dédiée au (+352) 247-65533.