Une pétition demande la création d’une maternité et d’un service pédiatrique d’urgence permanents dans le nord du Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Une pétition demande la création d’une maternité et d’un service pédiatrique d’urgence permanents dans le nord du Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Une pétition en faveur de la création d’une maternité d’urgence permanente dans le nord du Luxembourg a été ouverte à la signature après la fermeture temporaire de la maternité du Centre hospitalier du Nord, à Ettelbruck, en raison d’un manque de personnel.

En avril, la maternité d’Ettelbruck  en raison d’un manque de spécialistes en néonatalogie, compétents pour les soins aux bébés malades ou prématurés et la réanimation d’urgence des nourrissons.

Dans le cadre d’un accord avec le Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), le service , mais n’admet que les grossesses à faible risque. En cas d’urgence, un service médical d’urgence néonatale transférera la mère et l’enfant au CHL de Luxembourg-ville.

Une  réclamant un service d’urgence pour les mères et les enfants dans le nord du pays, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, a recueilli plus de 2.200 signatures au cours des premiers jours de sa mise en ligne. Il lui faut réunir 4.500 signatures pour être débattue avec les législateurs et les représentants du gouvernement à la Chambre. Il reste plus d’un mois pour la signer.

Un trajet trop long vers Luxembourg

«Une maternité et des urgences pédiatriques ouvertes 24 heures sur 24 seraient essentielles pour le nord du pays. Le trajet jusqu’à Luxembourg-ville pourrait être trop long dans les cas urgents», indiquent les auteurs de la pétition.

«Nous nous demandons ce qui se passerait en cas d’urgence vitale pour une mère enceinte ou un bébé», ajoutent-ils, précisant qu’il s’agit d’une «question préoccupante».

En 2020, huit femmes enceintes et quatre nouveau-nés prématurés ont dû être transférés hors du pays pour recevoir des soins médicaux d’urgence, car les services luxembourgeois étaient saturés, a indiqué le ministère de la Santé l’année dernière.

Le débat autour des soins médicaux dans les zones rurales du pays s’étend également à l’est du Luxembourg. En avril, Grevenmacher a ouvert un équipé d’un scanner et d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM), en plus de la technologie conventionnelle des rayons X, afin de rapprocher ces services des patients vivant dans l’est du pays et d’alléger la charge de travail des hôpitaux.

Cependant, la CNS ne rembourse actuellement les frais d’un scanner que lorsqu’il est effectué dans un hôpital luxembourgeois. Les patients reçoivent 150 euros pour un scanner effectué à l’étranger, certains d’entre eux choisissant des destinations dans la Grande Région en raison des longs délais d’attente au Luxembourg.

Le ministère de la Santé avait voulu empêcher l’ouverture de la clinique, affirmant qu’il fallait développer une approche coordonnée de l’offre de soins ambulatoires dans tout le pays. La révision des services de soins ambulatoires fait partie de l’accord de coalition de 2018 à 2023.

Cet article a été rédigé par  en anglais, traduit et édité par Paperjam en français.