Mardi 13 octobre, le Premier ministre (DP) clôturera officiellement la session parlementaire 2019-2020 pour ouvrir de suite celle de 2020-2021. En interne, n’auront pas été de tout repos, puisqu’un remaniement ministériel a suivi la démission de Roberto Traversini, alors que le souvenir du problème de santé connu par n’était pas estompé. Par la suite, le coprésident annoncera aussi son souhait de passer la main, alors que la ministre a et que le dossier industriel Fage a aussi entraîné son lot de tensions dans et en dehors du parti.
«Ce ne fut en effet pas une année facile», concède , la présidente de la fraction, à la Chambre des députés. «Ce que je veux retenir, c’est qu’un très bon travail a été effectué par une fraction qui compte des jeunes, qui ont parfois dû apprendre vite, et des profils plus expérimentés. Le mélange a pris, malgré un contexte difficile.»
Gérer l’urgence sans négliger le moyen terme
Et qui le restera sans doute encore un certain temps. «Tout le monde en est conscient. Pour ma part, et je pense que c’est aussi la position de Déi Gréng, j’ai envie d’être une réaliste/optimiste. Pour faire face aux défis qui nous attendent, bien entendu qu’il faut une économie stable. Et elle sera stable si elle est durable. Raison pour laquelle nous devons aller vers une économie plus circulaire. La crise peut aussi être l’occasion de se saisir de différentes opportunités en faisant des choix clairs. C’est ainsi qu’on laissera à nos enfants un pays qui en vaudra la peine», poursuit Josée Lorsché.
Crise sanitaire et crise économique occuperont donc beaucoup les députés. Mais ce ne sera pas tout. «Mais nous ne pouvons pas non plus perdre de vue d’autres enjeux fondamentaux, comme le logement, la défense du patrimoine et, évidemment, les défis que nous devons relever en faveur du climat. Déi Gréng effectue un très important travail sur ces dossiers depuis deux ans, avec le nouveau Pacte logement, la nouvelle loi sur la protection du climat, l’utilisation des ressources naturelles, les ambitions quant au logement abordable…», dit encore la présidente de la fraction.
La volonté est évidemment de poursuivre ce travail, en alimentant la réflexion via des groupes thématiques de travail qui servent aussi à prendre des avis d’experts et de membres de la société civile. Tout l’enjeu sera de gérer les urgences, tout en ne négligeant pas les enjeux du moyen terme.