«Il faut aider les gens, le plus vite possible, sans attendre la tripartite», annonçait, mercredi matin, la co-présidente du parti déi Gréng, , accompagnée de . Suite à l’annonce d’une mardi, les Verts avaient organisé la tenue d’une conférence de presse.
Au menu du jour, une proposition d’aide financière ponctuelle, ciblée vers les ménages qui en ont besoin et les petites entreprises, au plus vite. «Normalement, nous faisons toujours une conférence de presse de rentrée un peu plus tard, mais nous avons été perturbés par les annonces du prix du gaz», explique Djuna Bernard. «Il faut aider les gens maintenant avec une aide financière très concrète.»
Le raisonnement est simple: la forte hausse du prix du gaz est attendue pour le 1er octobre. D’ici là, le «Tankrabatt» – subvention de 7,5 centimes par litre d’essence – ne sera plus versé (), et les négociations dans le cadre de la tripartite en vue de nouvelles aides ne seront pas terminées. Il s’agit donc d’offrir aux résidents qui en ont besoin un soutien financier, en attendant un éventuel accord tripartite.
De fait, déi Gréng évalue que la hausse du prix du gaz entraînera un coût additionnel moyen de 2.400 euros par an par ménage. «C’est quand même un montant substantiel, il faut soulager les gens», estime Djuna Bernard.
1.000 euros en une fois
Cette aide financière, d’un montant de «plus ou moins» 1.000 euros, serait donc versée une seule fois, pour les ménages allant des plus vulnérables jusqu’aux classes moyennes – comprendre grosso modo les revenus allant jusqu’à 80.000 euros annuels, sur le modèle du crédit d’impôt énergie (CIE), avec possibilité d’un tarif dégressif à partir d’un certain montant.
Les petites entreprises devraient aussi pouvoir bénéficier d’une aide ponctuelle, selon déi Gréng. Mais pour celles-ci, le cadre reste flou: le montant alloué ou le cercle des bénéficiaires concernés n’ont pas été définis.
Il faudra de toute façon, pour déi Gréng, convaincre ses partenaires de coalition, DP et LSAP. Ceux-ci, sur la question des prix du gaz, semblaient alors se reposer sur les solutions que pourrait apporter la tripartite.
Le sujet sera à l’ordre du jour du premier conseil de gouvernement de la rentrée, qui aura lieu vendredi. Si la proposition franchit cette étape, il faudra alors négocier le cadre de chaque aide avec les ministères concernés.