Pour mieux appréhender les épisodes météorologiques intenses, la population et les entreprises doivent être mieux informées. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Pour mieux appréhender les épisodes météorologiques intenses, la population et les entreprises doivent être mieux informées. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Depuis les violentes inondations des 14 et 15 juillet derniers, beaucoup de questions se posent autour des moyens dont dispose le pays pour faire face aux intempéries, notamment pour informer la population.

(Article mis à jour lundi à 15h après l’annonce de Meteolux que son site fonctionnait à nouveau)

Après le raté de GouvAlert et , les regards se tournent vers , seul canal de communication avec la population, est resté inaccessible de vendredi 23 juillet à lundi 14 heures en raison de problèmes techniques. Seul problème, un épisode orageux samedi 24 juillet a fait passer brièvement une partie du pays en alerte orange. Plus précisément, l’alerte mentionnait vers 17h un risque possible d’inondation et des orages forts tout en invitant à rester vigilant. Une information uniquement disponible aux personnes abonnées à la newsletter de Meteolux, soulignent nos confrères du Tageblatt. On pouvait disposer de plus d’informations en allant sur le site Météo Boulaide, du météorologue Philippe Ernzer.

Heureusement, l’épisode pluvieux n’a pas fait de dégâts majeurs. Mais en Wallonie, les images de torrents d’eau dans les rues de Dinant et de Namur, emportant plusieurs voitures, font froid dans le dos.

«Nous sommes en train de travailler pour régler au plus vite ce problème», a assuré Thierry Faber, directeur adjoint de l’Administration de la navigation aérienne. Ce dernier a d’ailleurs rassuré en expliquant que «le secteur de l’aviation avait d’autres moyens pour connaître les conditions météorologiques et que ce problème technique n’affecte en rien le secteur aéronautique du Luxembourg». Lundi, en début d’après-midi, Meteolux annonçait sur son compte Twitter que son service fonctionnait à nouveau.

Vers un Meteolux plus moderne

Évidemment, un problème technique tombe rarement au bon moment. Mais outre ce problème, la question de la communication avec la population se pose. Le site de Meteolux est relativement peu moderne, vulgarise peu l’information et ne dispose pas d’une présence sur les réseaux sociaux.

Une situation presque inconcevable à l’heure du tout digital. De plus, depuis les dernières inondations, l’accent a été mis sur l’anticipation et la connaissance des risques pour justement réduire au maximum les dégâts, éviter les drames et réduire les coûts.

«Nous avons prévu d’améliorer notre communication, mais cela demande du travail et des moyens pour le faire», pointe tout de même Thierry Faber, qui espère pouvoir remettre en ligne sous peu le site météorologique luxembourgeois.

Les plus pragmatiques pourront toujours souligner qu’il est possible de connaître les prévisions météorologiques du pays en se tournant vers l’Institut royal météorologique de Belgique (IRM), Meteo France ou encore l’équivalent allemand. 

Entre-temps, l’Administration de la navigation aérienne (ANA) a invité à suivre les alertes et prévisions météorologiques de Meteolux via l’application mobile de l’Institut royal météorologique de Belgique (IRM) ou encore du site meteoalarme.org (Eumetnet qui dépend de l’IRM). Il est également possible de demander à être “abonné” au bulletin de Meteolux en envoyant un email à [email protected] ou par téléphone…

106 ménages toujours sans électricité

Pour rappel, après les dégâts causés par les inondations. Plusieurs entreprises ont également souffert de la catastrophe naturelle. La célèbre enseigne de pâtisserie luxembourgeoise Oberweis estime survenues la semaine dernière dans son atelier de production de la Cloche d’Or.

Au Luxembourg, 106 ménages sont encore sans électricité, dont 41 maisons unifamiliales et 11 résidences.

On peut également rappeler qu’il est possible de s’informer sur les risques d’inondations au Luxembourg sur le site de l’Administration de la gestion de l’eau. Tout comme il est possible de regarder   

Enfin, la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable a lancé, le mois dernier, .