Le danger du système des autolikers, qui demande d’abandonner le contrôle total de son compte à des inconnus, grandit. Un problème pour les utilisateurs, mais aussi pour les réseaux sociaux, confrontés à la gestion des dérives politiques. (Photo: Shutterstock)

Le danger du système des autolikers, qui demande d’abandonner le contrôle total de son compte à des inconnus, grandit. Un problème pour les utilisateurs, mais aussi pour les réseaux sociaux, confrontés à la gestion des dérives politiques. (Photo: Shutterstock)

Pas assez de likes sur les réseaux sociaux? Peut-être pas assez de followers pour liker? La tentation d’en acheter est forte, mais abandonner l’accès de son compte au profit de parfaits inconnus peut être dangereux.

Le témoignage de Sophie Zhang est assez rare. Cette ancienne employée de Facebook a été confrontée aux autolikers, ces outils qui permettent d’enregistrer des milliers de followers et d’espérer des likes pour qu’un compte social devienne populaire… et intéresse les marques, qui vont alors dérouler le tapis rouge en produits à tester et à conserver ou en événements exclusifs.

Elle en a démonté les ressorts qui font que ces utilisateurs qui abandonnent l’accès à leurs comptes, parfois même sans changer leurs mots de passe, se retrouvent parfois embarqués dans des campagnes politiques. Leurs comptes peuvent également être vendus sur le dark web. .