Pouvez-vous nous présenter votre parcours, en mode express?
Cyril Solbes. – «J’ai fait mon apprentissage à Versailles, auprès de Philippe Letourneur. C’était un apprentissage à l’ancienne, avec l’amour du fait-maison. Puis je suis allé à Paris, dans le restaurant La Maison Blanche situé avenue Montaigne, dans la brigade de José Martinez. Par après, j’ai eu la chance de travailler au Lucas Carton, avec Alain Senderens. J’y ai beaucoup appris, et certains de ses plats m’inspirent encore aujourd’hui. Par la suite, j’ai saisi une opportunité: je suis parti dix ans en Floride pour l’ouverture d’un restaurant du chef José Martinez. J’ai adoré cette période. La vie était simple, avec une clientèle joviale et ouverte. Cela m’a donné l’occasion de faire découvrir la cuisine française de brasserie à l’étranger. Puis ma famille et moi sommes rentrés en Europe. Avec une première étape à Toulouse, avant de venir au Luxembourg.
Quelle a été votre expérience au Grand-Duché?
«J’ai d’abord fait trois ans au Frenchie, puis j’ai travaillé pour De Schnékert. J’ai pu créer des recettes, travailler les fiches techniques, et j’ai beaucoup appris sur le catering et l’accueil de grands groupes. Par la suite, j’ai rejoint les cuisines de l’Hôtel Bel-Air à Echternach, ce qui m’a redonné goût à la cuisine gastronomique. Puis, je suis allé au Lagura et à la Brasserie Mansfeld, avant d’arriver au Sud, où j’ai eu la chance d’avoir carte blanche pour la direction de la cuisine.
Quelle tonalité aimez-vous donner à votre cuisine?
«J’aime faire une cuisine gourmande, simple, dans le plus grand respect du produit, pour le rendre noble sans trop l’altérer. J’aime les choses simples qui font plaisir. C’est pour cela que nous faisons tout nous-mêmes. En cuisine, nous n’avons que des produits bruts que nous travaillons au gré de nos envies. Grâce à ma femme, j’ai découvert la cuisine végane et, aujourd’hui, . Je suis très content de cette proposition, et c’est aussi un nouveau défi pour moi de réaliser un menu gastro entièrement à base végétale. J’aime aussi travailler les épices, principalement dans les plats végans.»
Le Sud, 8, rives de Clausen à Luxembourg,
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