Un vélo des Cycles Mercier des années 1970. La société avait été mise en faillite au milieu des années 1980. (Photo: Wikimédia Commons)

Un vélo des Cycles Mercier des années 1970. La société avait été mise en faillite au milieu des années 1980. (Photo: Wikimédia Commons)

La société luxembourgeoise Starship Investments, qui avait racheté la marque en 2000 au géant néerlandais Accell, relance la production de Cycles Mercier dans les Ardennes, sous les marques «Poulidor» et «Zoetemelk». Un moment bien choisi avec l’envolée des ventes de vélos depuis le Covid-19.

Quelques-unes des légendes de la petite reine ont roulé en Mercier. Comme Raymond Poulidor, Joop Zoetemelk ou Louison Bobet. La marque, née en 1899 à Saint-Étienne, avait progressivement périclité jusqu’au dépôt de bilan en 1984 et au double rachat, d’abord par une partie de ses salariés, puis par les Néerlandais d’Accell.

Fin 2000, la marque est cédée à Starship Investments (qui n’est immatriculée au registre du commerce que depuis 2005 et où le nom de son actuel actionnaire, Jean-Marc Seghezzi, n’apparaît qu’en 2019). M. Seghezzi dirige Trace Sport, une société spécialisée dans le commerce de gros de vélos.

Cette semaine, la société luxembourgeoise a annoncé avoir trouvé un accord avec les autorités nationales et régionales pour relancer la production de vélos mécaniques et électriques sous les marques «Poulidor», «Zoetemelk», et de distributeurs dans les Ardennes françaises, à Revin.

Sur l’ancien site de Porcher, 15.000 mètres carrés, Starship Investments annonce un investissement de 2,4 millions d’euros et la création de 270 emplois d’ici cinq ans, dont 140 cette année. Les premiers vélos devraient être produits en fin d’année.

Ça tombe bien, puisque . Selon elles, le nombre de vélos traditionnels se maintiendra et la différence viendra des ventes de vélos électriques.