Le cybersquatting: une cybercriminalité de plus en plus répandue
Dans un contexte de crise du pouvoir d’achat, où 56% des Français rencontrent des difficultés financières, même les internautes les plus vigilants peuvent devenir victimes de cyber-arnaques. Certains clients, en attente de colis, peuvent ne pas réaliser qu’ils ont non seulement dépensé de l’argent pour des produits qui ne leur parviendront jamais, mais ont également partagé leurs informations bancaires avec des cybercriminels. Les signes de typosquatting peuvent se manifester à différents niveaux (post initial sponsorisé, logo de faible qualité, URL avec une lettre en trop, grammaire douteuse), mais dans un environnement en constante sollicitation, leur détection devient ardue pour l’internaute.
Une seule marque, plus de 600 cas de cybersquatting en 8 mois
L’essor du commerce électronique après la pandémie a entraîné une hausse des cas de cybersquatting. Les experts IP de Vanksen surveillent activement les enregistrements de noms de domaine qui reproduisent illégitimement les marques de leurs clients, détectant quotidiennement des centaines de cas. Ils examinent également l’utilisation de ces domaines dans les liens sponsorisés dans plus de 35 langues et territoires. Chaque mois, les équipes Vanksen ferment une dizaine de sites frauduleux et mettent fin à des campagnes de liens sponsorisés non autorisées, avec, par exemple, 600 cas préjudiciables signalés depuis le début de l’année pour l’un de leurs clients, un leader du marché de la joaillerie en ligne.

Cybersquatting: comment protéger sa marque et ses clients (Illustration: Vanksen)
Certains secteurs tels que le luxe, la finance et le retail sont les plus ciblés par ces cyber-arnaqueurs. Or, un grand nombre de marques sont encore dans l’ignorance des risques qu’elles encourent ou ne savent que faire pour empêcher ces cybersquatteurs.
Pendant ce temps, la marque est associée à un souvenir douloureux, son image est écornée, elle risque de perdre des clients et donc du business.
Le Social Listening: pour une détection précoce du cybersquatting
En plus de surveiller les noms de domaine et de vérifier les liens sponsorisés, le recours à une écoute élargie sur le web et les réseaux sociaux constitue une arme supplémentaire contre la cybercriminalité et le cybersquatting. Grâce à la mise en place d’un monitoring de marque, les experts en social listening de Vanksen peuvent repérer les signaux faibles et détecter tout contenu laissant penser à une victime de cybersquattage. Par exemple, un consommateur mécontent sur X pour l’absence de confirmation de commande en ligne ou plusieurs signalements de bugs sur le site. L’analyse ultérieure des retombées permet d’évaluer l’impact de cette fraude sur l’image de la marque.
Cybersquatting: approches préventives
Malheureusement, il n’existe actuellement aucun moyen d’empêcher les cybersquatteurs de copier le code HTML, les feuilles de styles et le JavaScript compilés de votre site. Cependant, vous pouvez prendre des mesures défensives, telles que l’achat de noms de domaine similaires sur les extensions populaires, l’acquisition d’un certificat SSL pour authentifier votre propriété du site, et la mise en place d’un plan de maintenance annuel pour renforcer la sécurité de votre application web et prévenir des intrusions graves, comme le vol de données privées ou l’insertion d’articles cachés pour exploiter votre position dans les moteurs de recherche.
Mise en place d’une surveillance experte
Les étapes clés d’un système de surveillance sécuritaire sont les suivantes:
1. Audit de l’environnement lié au cybersquatting de nom de domaine de la marque sur les aspects identiques (ex: vanksen), contenant (ex: vanksenagency) et approchant la marque (ex: vankssen) et mise en place d’une surveillance continue pour éviter de passer à côté des cas futurs et ainsi, pouvoir les reporter périodiquement
2. Classification par niveau de dangerosité des éléments estimés préjudiciables
3. Présentation pour actions prioritaires et préconisation de solutions pour chaque cas en fonction des règles appliquées par les registres d’extension
4. Action (fermeture de site, suppression de contenu litigieux, récupérer le nom de domaine squatté ou le nom de domaine litigieux, etc..)
Si vous estimez que votre marque n’est pas suffisamment protégée, n’hésitez pas à .