À partir de cellules, la machine de Cutiss peut fabriquer de la peau à greffer. Une solution attendue par plus de 50 millions de personnes. (Photo: Cutiss)

À partir de cellules, la machine de Cutiss peut fabriquer de la peau à greffer. Une solution attendue par plus de 50 millions de personnes. (Photo: Cutiss)

La medtech suisse Cutiss a présenté, le jour de la Fête nationale luxembourgeoise, la première machine à fabriquer de la peau humaine. Une révolution attendue pour les grands brûlés, par exemple.

C’est un petit pas pour l’Homme et un grand pas pour l’humanité: la spin-off de l’université de Zurich Cutiss a présenté, ce mercredi, la première machine capable de produire un bout de peau à partir de cellules humaines, .

Plus de 50 millions de personnes sont dans l’attente d’une solution

Le corps humain compte deux mètres carrés de peau, mais tenter une greffe de peau d’un donneur reste assez aléatoire et la machine permet de contourner ce problème.

Lancée en 2017 à partir des travaux d’une chercheuse débutés en 2009, la start-up suisse, désignée meilleure innovation suisse en 2019, espère pouvoir commercialiser sa machine en 2024.

«À partir d’une petite biopsie du patient, ses cellules dermales et épidermales sont isolées pour ensuite être développées in vitro. Ensuite combinées avec un hydrogel, elles créent une greffe de peau sur mesure, la ‘denovoSkin’, prête à être transplantée au patient afin de guérir ses blessures et cicatrices. Non modifiées, les cellules se déploient selon un processus naturel qui dure une trentaine de jours à l’heure actuelle», .

L’an dernier, Cutiss a levé près de 19 millions d’euros en série B.