Embarqué dans un semi-remorque de 32,5 tonnes et 18 roues, l’IBM X-Force Command Cyber Tactical Operations Center (C-TOC) est un véritable centre d’opération de sécurité mobile, qui sillonne les États-Unis et l’Europe. Il a vocation à sensibiliser aux enjeux de cybersécurité et à former à la gestion de crise en cas de cyberattaques et notamment à la mise en place de plans de réponses à incidents.
Hugo Madeux, directeur de l’entité sécurité d’IBM en France, explique qu’«IBM a conçu le C-TOC sur le modèle des centres d’opérations tactiques utilisés par les postes de commandement militaire ou de premiers secours». Ce centre mobile permet aux entreprises évoluant dans des secteurs ciblés, tels que la banque, les télécoms, les énergies, d’anticiper et de se former au travers de plusieurs scénarios. Une mise en situation plus que nécessaire, alors que, selon IBM, seulement un quart des professionnels ont mis en place des plans coordonnés de réponses aux cyberattaques.
Dans le domaine de l’intelligence artificielle, on distingue deux doctrines: les symbolistes et les connexionnistes. Les premiers font appel à la logique et à des représentations du monde, alors que les seconds construisent des réseaux de neurones artificiels, inspirés par la biologie. Une équipe du MIT a combiné les deux méthodes et créé un programme informatique du nom de «Neuro-Symbolic Concept Learner» (NS-CL).
Ce dernier apprend comme un enfant, grâce à une approche «neuro-symbolique». Ainsi, selon Brenden Lake, professeur adjoint à la NYU, «la reconnaissance des formes neuronales permet au système de voir, alors que dans le même temps, les programmes symboliques permettent au système de raisonner. Cette approche va au-delà de ce que les systèmes de deep learning actuels peuvent faire.» Vrai potentiel de cette démarche: l’IA a besoin de beaucoup moins de données pour évoluer. En copiant les mécanismes d’apprentissage humain, on peut désormais rendre l’artificiel plus intelligent.
Bruno Berge, docteur en physique spécialiste de l’optique, a inventé des lunettes électroniques capables de corriger la presbytie. Il a fondé sa start-up Laclarée pour apporter une solution aux «10% de la population qui ne s’habitue pas à la solution des verres progressifs». La technologie, qui fait l’objet de dépôt de deux brevets, est compatible avec tous les types de verres correctifs. Elle consiste en une membrane située dans le feuilletage du verre venant imiter le fonctionnement naturel de la lentille du fond de l’œil qui a tendance à s’affaiblir chez les presbytes.
L’information est transmise à cette membrane via des capteurs intégrés à la branche et dans le pont de la monture au niveau du nez. «Laclarée fait office d’autofocus» et vise à réduire ce temps d’analyse de 2 à 1 seconde pour se rapprocher du temps de réaction de l’œil d’une personne pré-presbyte. La start-up devra ensuite relever le défi de la miniaturisation pour équiper les montures des grandes marques de l’optique. Elle prévoit un tour de table de levée de fonds à l’été 2019 pour la commercialisation d’une vingtaine de modèles en 2021.
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