Le congrès extraordinaire du CSV était prévu depuis la présentation de la nouvelle équipe du CSV et la volonté de «doubler» les trois postes les plus importants au sein du parti. (Photo: Mike Zenari / Maison Moderne / Archives)

Le congrès extraordinaire du CSV était prévu depuis la présentation de la nouvelle équipe du CSV et la volonté de «doubler» les trois postes les plus importants au sein du parti. (Photo: Mike Zenari / Maison Moderne / Archives)

Le CSV se réunit samedi en congrès extraordinaire. L’objectif est de modifier les statuts du parti pour permettre de doubler les postes de direction. Une étape finale pour réorganiser le parti avant de se focaliser sur la politique et les échéances électorales.

Samedi 25 septembre a lieu le congrès extraordinaire du CSV, une étape supplémentaire depuis . Un congrès qui se tiendra intégralement en présentiel, une bonne opportunité de reprendre contact avec la base du parti et de remobiliser les membres – «de reconstruire ce que la pandémie de Covid-19 a endormi», selon les mots de .

Pas de surprises avec ce congrès extraordinaire qui était prévu depuis du CSV et la volonté de «doubler» les trois postes les plus importants au sein du parti, à savoir le poste de président et de secrétaire général du parti, ainsi que celui de président de groupe parlementaire. Or, pour réaliser cela, une modification des statuts du parti est nécessaire, ceux actuels ne le permettant pas.

En vue des élections législatives de 2023, il sera aussi possible pour le CSV de ne pas présenter qu’une seule tête de liste, mais deux, voire toute une équipe. Et de modifier la date d’établissement des listes électorales – celle-ci sera fixée après les élections communales afin de prendre en compte les résultats et de mettre en avant les candidats ayant eu de bons scores.

Rajeunir le parti

La doublure des postes avait pu faire l’objet de critiques, notamment car elle amenait , selon , . Pour Claude Wiseler, il s’agit surtout de rajeunir le CSV en donnant la possibilité à de nouveaux éléments «de se présenter, d’avoir des responsabilités et de gagner en visibilité». Et de mettre en avant les femmes par le biais d’une obligation de parité.

Ainsi, la jeune occupera le poste de présidente adjointe, tandis que secondera au secrétariat général du parti. Au sein du groupe parlementaire, la présidence se partage quant à elle entre et .

«J’ai bon espoir que le congrès national nous donne son autorisation», estime Claude Wiseler. «Ce travail administratif de réorganisation du parti sera ainsi clos avec ce congrès et nous aurons alors la possibilité de nous tourner vers le travail essentiel: la politique.»

Échéances de fin d’année

D’ici la fin de l’année, il s’agira pour le CSV de développer et d’affiner son programme, avec pour priorités des sujets comme le climat et la digitalisation, mais aussi le logement, l’éducation, et bien sûr la santé. «Nous voulons nous occuper de ce qui concerne la vie quotidienne des gens», explique Claude Wiseler. Samedi sera aussi l’occasion pour le président du parti d’aborder ces grands thèmes programmatiques devant le congrès.

D’autres échéances moins réjouissantes attendent le CSV: le procès de Frank Engel suite à des . . Or pour avoir admis la manœuvre, notamment Elisabeth Margue et Stéphanie Weydert, toutes deux anciennes présidentes du CSV et membres de la nouvelle équipe dirigeante, ainsi que , ancien secrétaire général.