À quelques jours du «halving», ce jour où la récompense pour miner des bitcoins va être divisée par deux, l’Italie, l’un des pays les plus durement touchés par le coronavirus en mars 2020, est la plus confiante «dans l’avenir des cryptomonnaies», dit un sondage de Bitflyer Luxembourg mené auprès de 10.000 personnes dans 10 pays européens. «Près des trois quarts des personnes interrogées (72%) pensent que les monnaies virtuelles existeront encore sous une forme ou une autre dans 10 ans. L’Italie est suivie de près par les Pays-Bas et la Pologne, où 70% de la population croit en un avenir pour les actifs financiers numériques.»
«Alors que les gens sont confrontés à des difficultés économiques, on peut s’attendre à ce que les populations cherchent des alternatives aux systèmes financiers traditionnels», assure le codirecteur de Bitflyer, Andy Bryant. «C’est un moment important pour l’industrie de la cryptomonnaie pour démontrer la manière dont les monnaies virtuelles et les concepts associés, tels que la finance décentralisée, peuvent fournir des alternatives attrayantes ou même des substituts aux modèles économiques en place, alors que nous sommes confrontés à une situation financière mondiale sans précédent et que nous cherchons des solutions nouvelles.»
«Pour 60% des Français interrogés, les cryptomonnaies existeront encore dans 10 ans», dit aussi le sondage. «C’est l’un des plus grands bonds de confiance par rapport aux résultats du sondage de 2019 où seulement 55% des personnes interrogées croyaient en l’avenir des monnaies virtuelles. Cette hausse de confiance de 5% est significative, étant donné qu’elle intervient à un moment où l’incertitude économique est généralisée dans le pays. De plus, si l’on considère plus particulièrement le groupe des 18-44 ans, le pourcentage exprimant une confiance dans la cryptomonnaie passe à 64%.»
«Toutefois, la grande majorité des Européens ne savent pas comment les cryptomonnaies pourraient être utilisées à l’avenir malgré leur confiance dans leur existence», dit aussi le sondage. «Un quart (25%) des personnes interrogées ont répondu qu’elles étaient certaines que les cryptomonnaies existeraient encore, mais qu’elles n’avaient aucune idée de la manière dont elles seraient utilisées. Cette réponse étant en hausse de 2% par rapport à 2019.»
Aucun Luxembourgeois n’a été interrogé .