La Commission européenne voit la croissance se poursuivre encore deux ans, mais lentement. (Photo: Shutterstock)

La Commission européenne voit la croissance se poursuivre encore deux ans, mais lentement. (Photo: Shutterstock)

L’Union européenne reste sereine par rapport aux prévisions économiques des deux prochaines années, mais reste prudente par rapport aux incertitudes internationales. La croissance du Luxembourg devrait se stabiliser à 2,6% entre 2019 et 2021.

Dans ses prévisions d’automne publiées jeudi 7 novembre, la Commission européenne requiert la prudence des États membres qui affichent un niveau élevé de dette publique. La situation n’a rien de catastrophique, mais de nombreuses incertitudes continuent à peser sur l’économie mondiale et européenne.

Par rapport à ses prévisions de juillet, elle a à nouveau abaissé ses projections de croissance. En zone euro, la progression devrait être de 1,1% en 2019 (1,2% estimé en juillet). Pour 2020 et 2021, la croissance sera toujours au rendez-vous, avec une moyenne prévue de 1,2%.

Sept années de croissance

L’Union européenne connaît sa septième année de croissance, et le mouvement devrait donc se poursuivre, mais de manière molle. Les marchés du travail restent également positionnés à la hausse, grâce, notamment, à un transfert des emplois du secteur manufacturier, qui souffre le plus, vers le secteur des services.

Le chômage est au plus bas depuis le début du siècle et devrait continuer à reculer. En 2020, le taux devrait passer de 7,6% à 7,4% dans la zone euro.

Luxembourg: les chiffres restent bons

Au niveau du Luxembourg, le niveau de croissance devrait être stable, à 2,6% pour cette année et les deux suivantes. Après avoir atteint 3,1% en 2018, c’est donc une légère décrue. Mais ces prévisions maintiennent quand même le pays parmi les bons élèves.

La croissance de l’emploi sera de 3,7% cette année, le deuxième meilleur chiffre de l’UE après Malte (4%). Le taux de chômage devrait rester bloqué à 5,3% au cours de la période 2019-2021 (5,5% en 2018).

Enfin, la dette publique devrait aussi continuer à réduire son poids par rapport au PIB. Après être passée de 22,3% à 21% en 2018, elle devrait atteindre 19,6% en 2019, 19,2% en 2020 et 18,6% en 2021.