«Nous veillerons de près à l’application concrète de ces mesures dans les prochaines semaines, car elles doivent être mises en œuvre rapidement, comme annoncé par le gouvernement», note le président de la Chambre de commerce, Luc Frieden. (Photo: Matic Zorman/archives Paperjam)

«Nous veillerons de près à l’application concrète de ces mesures dans les prochaines semaines, car elles doivent être mises en œuvre rapidement, comme annoncé par le gouvernement», note le président de la Chambre de commerce, Luc Frieden. (Photo: Matic Zorman/archives Paperjam)

Le président de la Chambre de commerce salue le programme de stabilisation de l’économie et ses 21 mesures pour aider les entreprises à affronter la crise du coronavirus. Luc Frieden souligne l’importance d’éviter que l’impasse économique ne débouche sur une catastrophe financière.

Mercredi soir, le gouvernement réalisait un effort sans précédent pour venir en aide aux entreprises du pays qui, toutes, doivent faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire du coronavirus.

grâce à plusieurs leviers étatiques (dont la SNCI).

Les représentants patronaux ont été associés à la démarche ainsi que six banques (Spuerkeess, BGL BNP Paribas, ING, Bil, Raiffeisen et Banque de Luxembourg) 

Un «public-private partnership» préparé depuis le début de la crise que salue aussi le président de la Chambre de commerce et président du conseil d’administration de la Bil, .

«Je salue ce programme de mesures et d’aides, car il atteint deux objectifs. Le premier est d’aider temporairement les entreprises, et surtout les petites et moyennes, à surmonter les problèmes de trésorerie et de liquidité. Deuxièmement, c’est un paquet qui essaie d’éviter que la crise économique ne devienne une crise financière. Je crois que ce paquet va assurer la stabilité du système, à la fois à court terme et à moyen terme, à travers les prêts qu’accorderont les banques à leurs clients. La crise sera moins forte avec ce paquet de mesures.»

Ce programme de stabilisation est mis en place pour que l’économie reprenne son cours normal dans peu de temps.
Luc Frieden

Luc FriedenprésidentChambe de commerce

Une bouffée d’oxygène bienvenue pour les entreprises qui pourront obtenir des aides, demander des crédits garantis à la fois par les banques partenaires et l’État, mais aussi bénéficier d’étalement pour les paiements liés aux obligations qu’elles doivent remplir envers l’État.

«Il faut garder à l’esprit que ce programme de stabilisation est mis en place pour que l’économie reprenne son cours normal dans peu de temps», note Luc Frieden. Car, comme le rappelle l’ancien ministre des Finances (CSV), «un certain nombre de mesures impliquent que les entreprises procèdent à des remboursements de prêts ou d’avances étatiques.»

Objectif: application rapide

Un programme de stabilisation historique qui «essaie de préserver une certaine normalité en des temps exceptionnels pour les entreprises et de maintenir l’emploi». Luc Frieden pense notamment aux petites entreprises qui ont été plus durement touchées dès le début de la crise et aux secteurs du commerce et de la restauration. Mais le mal a gagné tous les pans de l’économie.

La Chambre de commerce va désormais jouer son rôle d’accompagnement des entreprises pour expliquer et conseiller leurs dirigeants dans le recours aux aides présentées mercredi.

«Nous veillerons de près à l’application concrète de ces mesures dans les prochaines semaines, car elles doivent être mises en œuvre rapidement, comme annoncé par le gouvernement», note encore son président.

Une course contre la montre sur le plan sanitaire… et économique.