Le marché luxembourgeois est attractif pour les entrepreneurs. Toutefois, développer son activité ne s’improvise pas et implique de bien se préparer, de s’entourer des bons partenaires et de trouver les bons financements.
Luxembourg est un territoire propice à l’entrepreneuriat. En 2022, quelque 12.566 demandes d’autorisation d’établissement ont été introduites à l’échelle du pays. En 2021, le nombre de demandes avait atteint un niveau record, avec 12.580 enregistrements. Le marché luxembourgeois est attractif pour les entrepreneurs. La dynamique économique qui anime le pays est source de nombreuses opportunités pour celui qui souhaite créer son business. Toutefois, développer son activité ne s’improvise pas et implique de bien se préparer, de s’entourer des bons partenaires et de trouver les bons financements.
Bien penser son projet
Avant d’engager des démarches administratives conduisant à la , il est important de bien réfléchir son projet. En l’occurrence, il faut définir une proposition de valeur propre à l’entreprise – que va-t-elle proposer? à qui? sous quelle forme? – et essayer d’évaluer l’intérêt du marché. Il faut aussi pouvoir traduire l’idée à travers un business plan, qui doit comporter un premier volet stratégique (qui précise la manière avec laquelle on entend développer l’activité) et un second, financier, (dans lequel on reprend les moyens financiers nécessaire au fonctionnement de l’activité ainsi que les revenus qu’elle doit permettre de dégager).
Au Luxembourg, divers acteurs peuvent vous aider à structurer votre projet. Parmi eux, on peut évoquer à la House of Entrepreneurship ou encore nyuko, qui épaulent les jeunes et futurs entrepreneurs en challengeant leurs idées, en leur proposant un accompagnement et un ensemble d’outils d’aide à l’entrepreneuriat. Luxembourg compte aussi de nombreux incubateurs d’entreprise dont la vocation est de soutenir des projets à leur lancement.
Trouver les financements
L’un des enjeux clés, pour garantir la concrétisation et la pérennité d’un projet réside dans son financement. Au regard des besoins de l’entreprise, pour permettre son fonctionnement, des investissements plus ou moins importants devront être réalisés. Ils peuvent concerner l’acquisition du matériel, l’achat d’un véhicule, des frais de publicité, ou encore la constitution d’un stock de produits si l’on évolue dans le domaine du commerce.
Le financement de l’entreprise peut s’envisager de diverses manières. L’entrepreneur peut apporter des fonds personnels. Il a aussi la possibilité de se tourner vers des banques locales en vue d’obtenir un prêt. Des structures publiques, comme la Société Nationale de Crédit et d’Investissement, accordent aussi des prêts de création-transmission à des PME nouvellement créées ou reprises.
Des aides publiques à la création d’entreprise
Il existe aussi des aides publiques à la création d’entreprise. Début juillet, un nouveau régime d’aide à la création de microentreprise dans le domaine du commerce et de l’artisanat a été introduit et vient compléter les mesures déjà existantes, comme les «packages SME» ou encore le programme Fit4Digital. Les entreprises éligibles à cette nouvelle aide toucheront une subvention non remboursable versée par tranches de 2.000 euros mensuels pendant une durée de six mois au maximum. Le montant total de l’aide ne peut dépasser 12.000 euros par entreprise unique.