La présentation de GoldenMe, une des quatre start-up présentes mardi 1er octobre au Tramsschapp, lors de l’Impact Ecosystem.  (Photo: LMDF)

La présentation de GoldenMe, une des quatre start-up présentes mardi 1er octobre au Tramsschapp, lors de l’Impact Ecosystem.  (Photo: LMDF)

Quatre start-up présentaient, mardi, leur projet à impact social ou environnemental lors de la troisième édition de l’Impact Ecosystem, organisé par le Luxembourg Microfinance and Development Fund. Une opportunité de convaincre les acteurs et les investisseurs du secteur.

«Il est important d’éduquer les gens et de leur faire comprendre l’importance de l’investissement à impact social, en particulier les jeunes», déclarait, mardi, l’échevin de la Ville de Luxembourg, , lors de la troisième édition de l’Impact Ecosystem, qui réunissait au Tramsschapp les acteurs et les investisseurs du secteur de l’impact au Grand-Duché.

Jeunes, les quatre start-up qui présentaient leur projet ce soir l’étaient. L’occasion pour elles de convaincre de nouveaux investisseurs présents dans le public, «deux fois plus nombreux que lors de la précédente édition», précisait , président du (LMDF), organisateur, en collaboration avec la Ville de Luxembourg, de l’événement.

«Quelle que soit votre richesse ou votre profil, vous pouvez être un meilleur investisseur», prévenait un des représentants de secteur bancaire actifs dans la finance durable, invité à une table ronde. «Posez-vous la question de savoir où sont vos investissements et ce que vous pouvez faire de mieux. Il ne faut pas que la recherche du produit parfait vous empêche de chercher à avoir un impact.»

De la lutte contre les incendies de forêt à celle contre l’isolement social

Les quatre projets présentés proposaient des solutions à impact social ou environnemental dans des domaines variés.

, créée il y a deux ans, développe une solution verte et digitale pour venir prendre, laver et ramener le linge des entreprises ou des particuliers dans les 48h.

, afin de lutter contre la solitude et l’isolement social, utilise les nouvelles technologies et internet, par le biais de son site ou de son application, pour créer des événements et des rencontres.

«From nature to nature»: c’est le credo de , qui propose une alternative au plastique avec des plats, assiettes, récipients, couverts élaborés à partir de substances végétales, biodégradables et circulaires.

Lutter contre les incendies de forêt depuis l’espace, c’est la tâche à laquelle s’attelle : ses serveurs analysent les reflets des rayons du soleil sur la biomasse captés par des satellites. L’entreprise communique ensuite les résultats pour que les services compétents puissent agir rapidement et efficacement, voire préviennent les incendies.

Des propositions qui permettent de répondre à l’exigence exprimée par Raymond Schadeck: «Il faut continuer à investir et à dépenser de l’argent dans le secteur de l’impact. Mais la question la plus essentielle reste: comment créer de l’argent de manière durable?»